Chapeau de Paille RPG
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 Fiche de Sparrow

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Sengoku le Bouddha
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MessageSujet: Fiche de Sparrow   Fiche de Sparrow Icon_minitimeMar 10 Fév 2009, 22:15

Nom et Prénom : Sparrow, Jack

Âge : 23 ans

Rang/Grade (Capitaine, Soldat, Amiral…) : Capitaine ( actuellement sur le marché … mais l’a-t-il seulement été ? Lui seul le sait )

Métier(s) : Epéiste hors pair, ça va de soi, mais est-ce vraiment un métier ? il est pourtant plus facile de le considérer comme un roublard maître de la ruse et de l’illusion (illusion pure, aucune magie de rien du tout, des tours de passe passe en somme ...)

Arme(s) : son épée, ses airs … étranges qui lui sauvent parfois bien la mise et son mousquet-dial

Équipage : il dit avoir été capitaine d’un navire autrefois légendaire, le plus rapide de tous les océans ! mais il s’écroule généralement sur une table, imbiblé de rhum avant d’avoir pu en délivrer le nom … il est vrai qu’à 23 ans, il est difficile d’avoir déjà été capitaine, mais on ne sait jamais …

Fruit du démon :
Fruit Schyzophrenia (Paramecia)
En bref, ce fruit développe une seconde personnalité à l’intérieur de celui qui l’ingère et cette personnalité agit comme un double pouvant voir tout ce qui se trouve au-delà du corps de Jack. En fait, cela se matérialise comme un voix à l’intérieur de son crâne lui dictant ce qu’il faut faire quand il se trouve dans telle ou telle situation. Se baisser pour esquiver un coup, pousser un levier pour ouvrir une porte dérobée, ou encore se méfier de tel ou tel individu car il est beaucoup plus fort qu’il ne le paraît. Cette voix prend donc la forme d’un narrateur omniscient à l’intérieur du crâne de Jack l’avertissant sans cesse du danger et des embûches. Ce qui peut expliquer son air souvent absent et ses manières loufoques … parfois en cas d’urgence, le fruit peut prendre le contrôle de Jack, ce qui peut perturber l’adversaire car les actions se trouvent totalement désarcordées …

Description :
Jack … tout est dit ! Enfin … Lunatique, téméraire, parfois trop, insouciant. Bref, tous les charmes d’un pirate ! Il ne faut pas oublier que bien que ses origines restent sombres, Jack est issu d’une longue lignée de pirate et qu’il semble avoir la piraterie dans le sang … ça et le Rhum. Et oui, car qu’est ce qu’un pirate sans sa bouteille de Rhum à portée de main. Fidèle à la chanson, Jack ne se trimballe jamais loin d’une bouteille et irait souvent jusqu’à défier la marine pour une simple lampée … surtout lorsqu’il n’en est pas à sa première bouteille. Par contre, il rêve un jour de posséder son propre bateau, et de voguer à sa guise sur l’immensité des océans afin de se constituer un nom et d’être crain de tous les côtés du monde. En bref : devenir le prochain seigneur des pirates ! Quoi qu’il en soit, la personnalité de Jack reste vraiment très obscure … surtout lorsque son paramecia s’en mêle.

Passons maintenant à son portrait … Jack est grand, jack est frais mais il n’est vraiment pas pratique ! … ^^’’
Pardon pour cette petite interlude innapropriée … Donc, Jack est grand (déjà dit ça …) et possède la carrure d’un bon bretteur. Un bon mètre soixante-dix neuf pour soixante-dix kilos. Il possède cependant toujours la même tunique qu’il maintient sur son dos grâce à une ceinture faite de plusieurs lanières de cuir noir et une léger gilet oscillant entre le bleu foncé et le noir. Ses vêtements sont très élimés, et son pantalon bleu-vert semble se terminer quelques centimètres après qu’il ne soit rentré dans ses bottes de cuir, toujours noires mais ceintes d’une boulce en argent, ce qui est de même pour tout son attirail. Son épée est toujours rangée à son côté droit ( il est gaucher) et il veille à toujours la maintenir aussi tranchante qu’un rasoir. Jack possède un bracelet qui lui remonte le long de l’avant bras afin de cacher un marquage au fer blanc réalisé par la marine révélant qu’il est un pirate, ainsi qu’un tatouage représentant un moineau volant face à un coucher de soleil sur l’océan. Enfin, ses cheveux sont maintenus grâce à un bandeau rouges, et ils sont liés à de multiples lanières de cuir, entremêlées de perles, et même de ce qui semble être un os de seiche. Il arbore aussi une barbichette (cf vava) se terminant par deux petites tresses elles aussi ornées de tresses, soulignant elles aussi sont aspect excentrique.
Jack se plaît aussi à revêtir un manteau aux trois quarts lors de mauvais temps, dans lequel il cache habituellement un mousquet amélioré avec un impact dial, rendant ses balles plus dangereuses qu’elles ne le devraient … mais il ne peut généralement pas tirer plus d’une balle par combat … et oui, le recharger est long !

Histoire :



Tout commença un calme matin de février. Un de ces matins où le froid n’est pas si mordant, mais le vent vous rappelle qu’il existe bel et bien. Un nouveau-né braillait devant la porte semi éventrée d’une auberge où résonnaient encore les cris des hommes trop saouls n’ayant pas osé rentrer chez eux par peur de leur femme ou de leur trop profonde solitude. Cependant, on ne pouvait longtemps cacher les cris d’un enfant à une femme, et ce fut la tenancière qui découvrit le bambin qui s’était fait entendre à force de hurlements. Tenaillée entre l’envie de le laisser se faire ramasser par une quelconque gueuse, ou encore le donner à ses porcs, elle finit par le prendre avec elle à l’intérieur. Elle le posa sur le comptoir, intimant le silence aux épaves affairées à régler qui avait triché ou non au poker aux dés. Le simple panier d’osier tenait à peine en équilibre sur la planche de bois, apparemment d’orme, servant de comptoir. La femme aux joues rougeaudes, et aux mèches blondes crasseuses sortit ce qui avait finalement fait pencher son avis en faveur du nourrisson : un bourse aux pièces trébuchantes. Elle fouilla à l’intérieur et en sorti une toute faite d’or puis l’examina en la plaçant devant son œil torve. Elle plissa la paupière pour vérifier sa tranche puis mordit dedans à pleine dents avant d’étouffer un juron. Le femme pataude renfonça rapidement l’objet métallique au fond de la bourse en tissu puis jeta le tout au fond des replis de sa robes, dans ce qui ressemblait plus ou moins à une poche. Elle saisi le gamin par le col et le plaqua contre son imposante poitrine, et une lettre valsa hors du couffin. Elle se baissa, non sans grommeler puis ramassa le bout de papier, le calant lui aussi dans sa poche. D’un pas preste, mais lourd, elle se dirigea vers son mari, affairé à nettoyer les restes de leurs clients. Elle lui posa l’enfant dans les bras, et lui colla une tape sur son crâne presque chauve.

« Trouve du lait, bougre d’imbécile, au lieu de bouffer ta moustache ! » lui hurla-t-elle.

À peine le vieillard titubant allait s’exécuter que l’aubergiste ouvrait l’enveloppe et s’affairait à déchiffrer les symboles, épars sur la lettre. Lire lui était nécessaire pour son métier, mais jamais elle n’avait vu tant de mots accolés. C’est pourquoi, elle n’en était qu’aux premières lignes lorsque son mari revint.


« Jack Sparrow, fils du Capitaine Teague … » murmura-t-elle pour elle-même.

Ce furent ses dernières paroles de la matinée, car elle brûla la lettre, seule maîtresse du secret de l’enfant. Celui-ci avait cependant suffit à la faire blêmir et à s’inquiéter, à un tel point que l'insatiable mégère s'était tue. Il était certain qu’elle se devait de masquer ses liens avec la piraterie, au cas où la marine viendrait faire un tour par ici. Mais jamais, oh grand jamais, elle n’irait permettre à ce gosse de partir d’ici … si jamais les pirates apprenaient qu’une auguste tavernière avait jeté un de leurs enfants en pâture aux soldats de la marine ! Ainsi, Rosertha, car c’était son nom, fut contrainte, emmurée par son intellect et ses superstitions, d’élever Jack comme un garçon respectable, lui fournissant les fonds nécessaires, tirés d’on ne savait où, pour lui assurer un éducation exceptionnelle pour un enfant issu de ce milieu, soit d’une taverne, officiellement.


C'est ainsi que fut élevé Jack, trop craint par sa mère adoptive pour espérer une quelconque chaleur de sa part, et trop près de la mer, et donc des marins, pour espérer échapper à son influence. Le jeune homme grandi au gré des effluves marines, trouvant tout son intérêt aux ragots issus du grand large, mais malheureusement pour lui, son affreuse ( à prendre dans le sens propre) mère s'en aperçut bien assez tôt pour l'envoyer en apprentissage chez un forgeron, loin à l'intérieur des terres. Ce fut là-bas que Jack se familiarisa avec le maniement, et la conception des épées. Le matin il forgeait, l'après-midi il livrait et le soir, pendant que son maître ivre cuvait son vin, il s'entraînait. Pour pouvoir un jour partir à l'aventure, c'était son seul but. En effet, plus on cherchait à l'éloignait de ce qu'il désirait, plus cela l'attirait, étrangement ... Pourtant, malgré ses penchants pour l'art du bretteur, Jack portait un attrait un peu top poussé pour les tavernes, où il avait passé un peu trop de sa jeunesse. Bien évidemment, son attirance se portait vers le rhum, mais aussi vers les jeux de hasard. À sept ans, les femmes n'ont pas tant d'attrait qu'à dix-huit, me direz-vous ... Le jeune homme se fit donc à l'art de l'escamotage, gagnant ainsi son argent de poche, tard la nuit ou tôt le matin. Évidemment, il ne passait pas toujours inaperçu, mais la renommée de son maître, et surtout son poing, le sauvèrent quelques temps ... Du moins, jusqu'à ce qu'il réussisse à dérober son mousquet-dial à son possesseur, où il jugea qu'il valait mieux pour lui de quitter la région.

N'ayant jamais vraiment porté ses parents d'adoption dans son cœur, et l'ayant par la même occasion confié à la mer, Jack s'envola dès quinze ans ans à bord du premier bateau qui voulut bien de lui pour mousse, cachant soigneusement ses deux trésors : son mousquet et son sabre, pleurs de veuves.



Deux ans plus tard, l'enfant s'était fait à l'art de la navigation, mais jamais sa soif de liberté ne s'était assouvie. Mousse à bord d'un navire marchand, tout d'abord ne l'avait que poussé à rencontrer les pirates, d'avantage. Et lors du premier assaut contre le navire qu'il été censé défendre, il ne baissa les armes qu'à condition que le capitaine des pirates ne le prennent à bord de son navire. Ce qu'il fit, bien évidemment, mais en tout gentilhomme qu'il se croyait, le capitaine fut vite fait capturé puis enfermé à vie par la marine, pour sa modique prime de mille berrys. Ainsi, Jack fut balloté d'équipages en équipages, développant sa haine de la marine, sans avoir conscience qu'elle était ancrée en lui, plus profondément même que la piraterie. Ce fut donc après quatre ans d'errance que Jack revint dans son village d'enfance, où tout avait changé. En effet, le Buster Call n'avait épargné personne, et cela faisait plus de dix ans, à présent, que l'enfant était parti. Aussi léger et libre que l'air, Jack décida donc, sans l'ombre d'un remord, de partir à nouveau courir les flots, à bords d'équipages de pirates sanguinaires, et, au mieux, à la recherche d'un trésor ! Malheureusement, Red Line était souvent fatale à bien des équipages ...


...



« Tenez la barre ! » hurla le capitaine.

Jack se mit à courir de toutes ses forces vers le mat, évitant le coup de queue du monstre qui vint fendre la coque du navire en deux. Les éclats de bois le forcèrent à sauter au sol, tandis qu’au dessus de lui, le mugissement de la terrible créature résonnait dans la tempête. Désormais, sur le pont battu par la pluie et le vent, seul le capitaine se tenait debout, faisant face à la créature. Il dégaina lentement sa lame, fixant droit dans les yeux jaunes et vitreux du monstre marin. La créature déplia ce qui semblait être sa mâchoire, garnie de dents et de lambeaux de chair, puis elle hurla tout son saoul, tapissant le navire de bave et d’eau de mer. Le capitaine ne faiblit pas, il saisit son tricorne et l’envoya valser au pied de Jack. Il se tourna vers lui, une immense balafre encore sanguinolente le privait d’un de ses yeux. Il réussit néanmoins à sourire, malgré les spasmes qui le parcouraient.

« Prends-en soin, Jacky, je reviendrais le prendre. »
murmura Jones, capitaine de la Verte Galère.

Et il bondit à l’assaut de la créature, laissant traîner la pointe de sa lame sur le sol, ce qui creusa un sillon étonnamment profond. Il leva d’un geste sa lame et trancha une grande partie de la gueule de la créature dont seule la tête cornue dépassaient de l’eau. Cependant, le coup ne fut pas assez puissant, et au lieu de la contraindre à fuir, le capitaine se fit happer par l’immense bouche de la vache des mers. Le bras du capitaine tomba mollement sur le plancher du navire, encore animé de spasmes. Soudain, un geyser de sang apparu entre les deux yeux de la bête qui s’écroula, tombant en arrière. La vague créée par la chute du monstre retourna le navire, et le pirate s’accrocha de toutes ses forces à un cordage, puis ce fut le flou total. L’eau lui rentra par les narines, les oreilles et par tout les orifices jusqu’à ce qu’il ne puisse plus respirer, et il sombra dans le coma, serrant toujours très fort le tricorne de son défunt capitaine …
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MessageSujet: Re: Fiche de Sparrow   Fiche de Sparrow Icon_minitimeMar 10 Fév 2009, 22:15

Lorsqu’il réouvrit les yeux, Jack fut tout d’abord éblouit par la lumière ambiante. Il plissa les yeux, mit sa main en visière et observa l’infini du ciel bleu. Il sentit les vagues lui lécher les bottes, puis l’ouïe lui revint. Le râle de l’océan, le cri des mouettes … Jack respira un grand coup, inspirant à grandes goulées l’air parfumé de la côte. Il se retourna sur le ventre et se leva brusquement, enlevant le sable s’étant accumulé sur ses vêtements … quant à celui qui se trouvait à l’intérieur, il verrait plus tard. Il s’étira tout en gémissant puis pensa à regarder autour de lui. Aucun vestige du bateau ne trônait ici, sur cette plage abandonnée. Rien, mis à part quelques planches explosées et du bois flottant. Il fit quelques pas, pour voir s’il y avait d’autres survivants au carnage, mais ce fut en perte de temps. Difficile de croire qu’il puisse faire aussi beau après une telle tempête. Grand line était décidément un endroit très déroutant. La mort de l’équipage laissait Jack étrangement pensif, plus qu’attristé. Évidemment, il s’y était attaché, mais il était encore sous le choc et peinait à rassembler les morceaux de ce qu’il s’était passé auparavant. Il marcha encore longuement sur le plage lorsqu’il aperçut, un peu plus loin, un objet noir flottant au grès des vagues. Intrigué, il s’avança vers lui lorsque les ressac de la marée le portèrent à ses pieds. Il se baissa, et ramassa ce qu’il reconnu plus tard comme le tricorne que son capitaine lui avait confié. D’un air décidé, il se le plaça sur la tête et se tourna vers la mer. D’une révérence tout à fait loufoque, il la remercia tout en manquant de s’étaler tête la première dans l’eau. Légèrement surpris, il décida qu’il était temps pour lui de trouver un moyen de survivre sur cette plage abandonnée.

Quelques heures plus tard, Jack était allongé à l’ombre d’un palmier, et il passait le temps à jeter des cailloux dans le gigantesque feu qu’il avait allumé. Il espérait qu’ainsi un quelconque navire pirate, ou marchand, ne daigne le raccompagner. Cependant si c’était la marine qui se pointait … il aurait certainement quelques problèmes. En effet, sa tête était, à l’époque, mise à prix pour la modique somme de … 500 berrys ! Jack le moineau... Il pillait, certes, mais agaçait surtout les autorités qui avaient fini par mettre de modiques primes sur la tête de son équipage allant de 1002 à 5 berrys pour leur mousse. Cependant, sur Grand Line, les feux étaient peu souvent visibles, et ainsi Jack demeura plus d’une semaine sans apercevoir l’ombre d’une voile. Peu à peu, les réserves bois qu’il trouvait aux alentours commençaient par assez s’amenuiser pour qu’il ne se décide à cesser de se nourrir de crabe cru et de noix de coco. Ainsi, Jack pénétra un peu plus profondément dans la jungle. L’endroit était incroyablement dense, mais par chance, il n’avait perdu ni son mousquet ni son épée. Ainsi, il bravait les dangers de la jungle en coupant des lianes au fil de sa lame. Petit à petit, il commença à se trouver des matériaux assez sains pour qu’il puisse se construire un abri sur la plage. Mais il multipliait les expéditions dans la jungle pour trouver tant de l’eau que de simples baies pour agrémenter la chair de crabe crue car les singes étaient décidément trop agiles pour lui … et les tigres un peu trop dangereux.


C’est lors d’une de ces expéditions qu’il dégota un étrange objet, ou plutôt une caisse en bois cerclée de fer, aux jointures émoussées par le temps. Intrigué, et surtout sous le charme d’un quelconque trésor, il préféra ramener la caisse chez lui au cas où son aimable propriétaire ne se décide à venir la récupérer. Ainsi, bien à l’abri dans sa cabane de fortune, Jack entame d’ouvrir le coffre. Fort heureusement, la rouille avait déjà fait la plus grande partie du travail et il s’ouvrit sans efforts. Peut être finalement que son propriétaire n’allait pas revenir de si tôt …

L’intérieur du coffre était tapissé dans ce qui, autrefois, aurait pu être du velours, et il contenait un étrange fruit noir au formes semblables à celle d’une grappe de raisins … mais agrégée un un seul tout. D’étranges motifs spiralés le parcouraient, et, de déception, Jack l’envoya valdinguer à l’autre bout de la cahute. Il y resta cinq jours, avant qu’il ne se décide à le manger car depuis peu, son coin de chasse s’amenuisait en nourriture viable. Ainsi, il croqua à pleines dents dans ce fruit qui aurait du être desséché depuis longtemps. Mais jamais la question n’avait effleuré l’esprit du marin, peut être à cause de sa faim … ou de sa bêtise. Comme vous l’aviez deviné, le fruit en question était, en fait, un fruit du démon, et Jack ignorait ce dans quoi il venait de croquer ! Ce ne fut cependant que quelques jours plus tard qu’il en ressentit vraiment les effets … soit quatre mois après son naufrage.


*Regarde vers l’est*
fit une étrange voix dans l’esprit de Jack.

Celui-ci, interloqué regarda à l’est, mais son est à lui sans compas et se tourna vers la forêt. Il secoua la tête, convaincu d’avoir rêvé.

*Regarde à l’est j’te dis !*
réitéra l’étrange voix ,étrangement semblable à celle de Jack, par ailleurs.

« Hein ?! C’est quoi ça ? »
répondit l’humain et se tapant sur les tempes, histoire de faire sortir l’indésirable de son couvre chef.

*Bâbord ! À droite triple buse !!* hurla cette fois la voix dans l’esprit du pirate.

En effet, loin sur la mer, un navire à voile blanche faisait route vers l’île, ou plutôt s’en rapprochait. Le pirate se rendit alors compte que son feu commençait à s’amenuiser et qu’une étrange fumée blanche en sortait, et ce depuis qu’il avait tenté d’y rajouter des feuilles au lieu du bois et des brindilles habituelles. En quatre mois, il n’avait cessé d’allumer son feu que durant … un mois puis avait reprit espoir en apercevant un navire frôler la côte sans même l’apercevoir. Ainsi, Jack se rua à l’assaut du navire s’approchant … et sous l’effet du fruit démoniaque, il se rendit compte qu’il coulait comme une enclume et s’arrêta d’avancer au
*STOP !* tonitruant de sa voix intérieure, l’eau au niveau du cou.

Et c’est ainsi que le grand Jack Sparrow réussit à s’enfuir de la terrible île déserte de Grand Line qui l’avait accueillit, grâce à la marine. Et qu’il apprit par la même occasion ce qu’était un fruit démoniaque …

Il n’en fut quitte qu’à huit mois de prison fermes pour harcèlement sexuel, un de ses déboires antérieurs, d’où les 70 berrys de sa prime … Ainsi, Jack le moineau fut relâché sur le marché de la piraterie, officieusement, il ne le criait pas encore sur tous les toits, surtout près de la prison. Il se remit en route dès le premier bateau à destination de n’importe où la marine ne se trouverait pas … Fortement énervé de s’être aussi béatement jeté dans la gueule du loup ! La marine lui avait laissé un léger souvenir en forme de P gravé à même la chair sur son avant-bras. S’il se faisait reprendre, c’était la corde assurée !


« Mais que faire lorsqu’on a la piraterie dans le sang ! »

« Pardon, vous disiez quelque chose monsieur ? » quémanda un soldat, en uniforme blanc de la marine.

Jack se trouvait à présent sur une petite embarcadère d’une petite île de Grand Line. Il se frotta doucement la barbichette, regarda le ciel et sourit laconiquement. Il posa la main sur le pommeau de son épée.

« Moi ? Rien. » répondit le pirate.

« Et qui êtes-vous pour ainsi débarquer dans notre ville, monsieur … ? »
questionna l’homme.

« Je ne suis que le capitaine Jack Sparrow, l’ami ! » énonça-t-il comme un évidence.

Le garde jeta un regard par-dessus l’épaule de Jack, interloqué.

« Capitaine, mais je ne vois pas votre navire, messire Sparrow. » remarqua le fonctionnaire.

Le pirate se retourna et posa un doigt sur sa bouche. Il se retourna, semblant tituber. Il se pencha en avant, ouvrit la bouche puis se reprit et se tint droit.


« Ce n’est pas faux. » il cligna des yeux, haussa les épaules, « c’est que … je suis actuellement sur le marché. » fit-il en s’inclinant copieusement.

Le soldat pencha le tête sur le côté puis observa le drôle de pirate qui lui faisait face. Il fouilla dans ses frusques et en tira le pommeau de son épée. Il sourit, fier d’avoir au moins pu être utile à débusquer un pirate, ou, au pire, un aliéné de plus.

« Comment avez-vous dit que vous vous appeliez, déjà ? » fit-il sans relever la tête.

Pas de réponse. L’homme de la marine releva les yeux, plus personne.

Peut être que cet homme s'en mordit un jour les doigts car depuis, en cinq ans, aucune personne n'a réussit à mettre la main sur l'insaisissable capitaine Jack Sparrow. Pirate devenue rapidement renommé tant pour son excentricité que ses actes, parfois nobles, de pirateries, il est loué parmi le petit peuple et détesté par la marine. Cependant, les histoires qui ne courent sur lui ne sont que des rumeurs et personne n'a encore jamais obtenu la preuve qu'il ait jamais été impliqué dans quoi que ce soit. Mais on dit que si un jour il apparaît, le lendemain, la marine s'en mordra les doigts ... mais ce n'est qu'une légende.


... quelques temps plus tard, de nos jours ...



Une barque solitaire flotte sur l'eau. Son bois vermoulu semble laisser filtrer l’eau sans aucune résistance. Cependant, l’homme allongé au centre de cette barque ne semble pas gêné par le niveau d’eau qui ne cesse de monter. Il reste affalé, une bouteille en verre, verte et recouverte d’osier, flotte à ses côtés, sa main cherchant de la saisir, en vain. Excédé de ne pouvoir l’attraper, il se redresse, faisant tanguer le bateau. Il saisit les bords, pris d’un léger tournis puis réussit à se saisir du goulot de la bouteille à pleine main avant de la porter à sa bouche. Assoiffé, il porte celui-ci au dessus de sa bouche, mais pas une goutte ne veut tomber, et malgré qu’il ne tende la langue, il finit par lancer la bouteille au loin, en tapant dans l’eau qui commence à gagner plus que dangereusement son navire de fortune. Il se lève, tout aussi gauchement qu’il avait lancé la bouteille de rhum, et mouline des bras pour maintenir son équilibre. Contre toute attente, l’étrange individu nappé d’un tricorne réussit à se maintenir et pose un pied sur la « proue » de son navire. Le regard perdu au loin, il semble réfléchir.

« Sans rhum, un pirate n’est rien ! » furent les seules paroles audibles qu’il put prononcer.

Et il se rua vers l’arrière du bateau et, cette fois, s’affala en plein dans l’eau. Il mit quelques temps à se retourner, pour respirer. Jack resta là quelques temps, à humer l’air de l’océan, qui commencer à lui rentrer dans les oreilles. Négligemment, il sortit son mousquet-dial, non chargé, et tira sur l’eau. Ce geste, plus du aux grammes d’alcool dans le sang, connu pourtant un étrange succès car la déferlante occasionnée souleva toute l’eau et l’expédia dans l’océan. Jack regarda dans le trou du canon de son arme, puis la tapa contre le bord en bois de sa barque. Il fixa de nouveau le mousquet, puis le posa à côté de lui, persuadé de l’avoir chargé plus tôt. Un léger glouglou attira alors son attention, un trou de la taille d’une pièce de cuivre laissait entrer l’eau. Le jet lui vient droit dans la face. Il se frotta une dizaine de fois le visage, clignant béatement des yeux puis, encore saoul, boucha le trou avec le canon de son arme. Satisfait il prit le temps de déboucher une autre bouteille, caché au fond de son navire. Il cracha le bouchon dans la mer, goûtant avec plaisir à l’élixir tant désiré. L’alcool lui donna plus la nausée qu’autre chose, mais voilà quatre jours qu’il dérivait, pour seules réserve du pain, du porc séché … et du rhum ! Jack posa la bouteille sur le bois de sa barque, sans remarquer que l’eau rentrait à nouveau. Elle se mit à flotter, mais avant qu’il n’et pu s’en rendre comte, une secousse ébranla le navire. Le pirate fut projeté contre une planche branlante et faillit s’assommer. Il se leva, titubant, l’eau ruisselante. Il saisit son arme, la rangea à son côté. Baigné par le soleil, le pirate se retourna. La terre. De toute la dignité qui émanait de sa magnifique personne, Jack mit pied à terre. Puis il se baissa, rattrapant sa dernière bouteille de rhum. Il fixa l’île sur laquelle il venait d’atterrir. Pas de traces de la marine, parfait. Cette fois, il s’en tirerait avec un magot digne des plus grands rois. Le pirate leva sa bouteille bien haute. Son sourire devint aussi flamboyant que possible. De son autre main, il enleva son tricorne et salua la terre qui venait de l’accueillir. Le pirate remit son chef avec autant de prestance que pouvait le faire un pochtron, puis il fixa la bouteille de rhum.


« Trinquons mes jolies, yo-ho ! » chanta-t-il en s’offrant une dernière rasade.

Il vida la bouteille d’un coup puis la jeta à la mer. Jack D. Sparrow était à nouveau à terre, et ce, pour le plus grand bonheur des dames … et le plus grand malheur de la marine !


« Ya ah ah ah !! Je suis le roi des pirates, les amis ! Inclinez-vous devant le Grand … Jaaack Sparoooow ! Yo oh oh oh !! » entonna-t-il.

*L'alcool ... quelle plaie ... heureusement qu'il y en un de sobre ...*
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