Chapeau de Paille RPG
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Chapeau de Paille RPG

Un forum en jeu de rôle basé sur l'univers du célèbre manga One Piece.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Fiche de Lal Mirch

Aller en bas 
AuteurMessage
Sir Crocodile
Prisonnier
Prisonnier
Sir Crocodile


Nbre de messages : 918
Equipage : Baroque Works
Prime : 350. 000. 000
Inscrit le : 25/08/2007

Feuille de personnage
Niveau:
Fiche de Lal Mirch Left_bar_bleue82/100Fiche de Lal Mirch Empty_bar_bleue  (82/100)
Fruit du Démon : Fruit des Sables
Expérience:
Fiche de Lal Mirch Left_bar_bleue520/1000Fiche de Lal Mirch Empty_bar_bleue  (520/1000)
Fiche de Lal Mirch Empty
MessageSujet: Fiche de Lal Mirch   Fiche de Lal Mirch Icon_minitimeMer 25 Mar 2009, 00:56

Nom : Mirch

Prénom : Lal

Âge : 27 ans

Rang / Grade : Colonel

Métier : Mécano à ses heures perdues.

Arme : Un bras bionique qui lance des missiles. En fait, la partie bionique ne va pas plus loin que le coude de Lal, et de plus, elle le cache très bien en portant un bandage qui recouvre la longueur de son bras. Pour lancer les missiles, la main se déboîte, c'est un peu le même principe que pour Franky.

Équipage / Régiment : Marine

Fruit du démon : Uzu Uzu no Mi / Le fruit de la spirale x)
Grâce au pouvoir du Uzu Uzu, Lal peut donner une forme de spirale à tout ce qu'elle touche, y comprit ce qui est immatériel (mais c'est nettement plus difficile à manier, ça va de soi). Par exemple, elle peut spiraliser la lame d'un sabre pour le rendre totalement inutilisable. Pour ce qui est de tout ce qui se trouve être immatériel, comme le feu par exemple, elle peut former des spirales composées de la matière en question et peut la manier pour s'en servir comme arme contre son adversaire. Bref, ce pouvoir peut être utilisés à bien d'autres fins et offre un large panel de possibilités.


Description :

Fiche de Lal Mirch 18330021

Il n'y a pas de place pour les faibles en ce bas monde. Quand le comprendrez vous ? Vous ne deviendrez pas fort en le voulant. La volonté ne suffit pas. Ne soyez pas si utopique. Il vous faut endurer tant de souffrances pour obtenir ce que vous désirez... et quand bien même cette condition serait remplie, vous ne l'obtiendrez peut-être pas. Si vous n'avez aucune peur de la mort, allez au diable. Jamais vous ne deviendrez puissant avec tant d'absurdités dans la tête.

Lal Mirch... ce nom angélique qui paraît si agréable à l'écoute ne signifie rien. Absolument ; la porteuse de ce nom n'est aucunement une personne angélique, à vrai dire, elle n'a pas la prétention de l'être ni de vouloir le devenir. On lui donna le patronyme de Mirch et le doux prénom de Lal à sa naissance, en espérant la voir devenir une femme magnifique en pleine de vie. Elle est exactement le strict contraire. On pourrait dire qu'elle est dotée d'un caractère impropre à la gente féminine, mais cela ne l'empêche en aucune manière d'être fidèle au caractère habituel d'une femme, une vraie. Elle est particulièrement autoritaire, et ne permet jamais que les ordres soient mal exécutés. Elle n'est pas du genre à plaisanter là-dessus et ne supporte pas l'insolence. Cœur de pierre, impitoyable sur toute la ligne, Lal ne dévoile jamais la moindre émotion apparente, hormis une colère perpétuelle qui démontre sa mauvaise humeur un peu trop souvent présente. En effet, elle est fréquemment de mauvaise humeur, et difficilement supportable dans ces conditions. Mais le regard des autres sur sa personne ne l'intéresse pas le moins du monde. À vrai dire, elle ne s'intéresse jamais à l'avis du reste du monde qui n'est pas son affaire, ça ne la regarde pas et en général, tout ce que disent les autres est inutile, totalement inutile. Dans la catégorie je-m'en-foutiste notre chère Lal est championne. Cet olympique talent à snober les autres et à les rendre inférieurs et sans importance est un grand de ses défauts. La plupart du temps, le fait qu'elle n'écoute personne lui joue des tours, mais elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds, c'est pourquoi son côté têtu et borné prend toujours le dessus sur ce qui serait bénéfique pour tout le monde, y compris pour elle. Mais elle possède un ego surdimensionné et tellement gigantesque que jamais, au grand jamais, elle n'accepterait de reconnaître ses rares erreurs et de se rendre aux évidences. Elle aime se faire respecter, et elle se fait respecter (CQFD), peu importe la manière dont elle doit s'imposer. En somme, c'est plutôt difficile de s'adapter à elle. Elle est aussi très intelligente et c'est une fine tacticienne, qui a toujours solution à tout, même aux situations les plus catastrophiques ! Posée, réfléchie, elle a un calme à toute épreuve et ça, ça ne fait que jouer en sa faveur. C'est aussi ce calme impénétrable qui est un bon moyen pour énerver ses ennemis, car elle ne réagit ni aux insultes, ni aux critiques des petits rigolos qui n'ont aucune conscience et qui ne savent rien du monde et de l'horreur qu'il représente. Elle ne supporte pas ce genre d'abruti de premier ordre, et encore moins les pirates ! Ce ne sont que des déchets sans importance qui ne font que bafouer l'ultime règle de paix et qui ne servent absolument à rien. Le One Piece ? Bien sûr qu'il existe ! Même Lal y croit dur comme fer. Elle ne s'est d'ailleurs jamais permise de se moquer des pirates qui s'acharnent à rechercher ce fabuleux trésor. Elle se doit de les traquer et de les mettre derrière les barreaux, c'est sûr. Mais elle respecte grandement ce rêve que tous les pirates ont en tête, celui de devenir le seigneur de ce vaste océan. Cependant, ça n'empêche pas qu'elle n'apprécie pas les pirates, mais elle a tendance à laisser filer ceux qui se battent pour une « noble cause » enfin, pour leurs rêves. Ce qu'elle ne tolère pas, c'est que les pirates s'en prennent aux honnêtes gens, après, s'ils veulent chercher des trésors dans ces sombres mers, cela ne nuit pas à sa tranquillité, ni à sa volonté, donc qu'importe. Il lui arrive en effet de faire preuve de générosité, ce qui semble impossible chez une personne de son envergure.

Vivre ou mourir... pourquoi chercher...
Peu m'importe le nombre d'obstacles qui se mettront sur ma route. Cela m'est égal de savoir si ce que je fais est bien ou mal. Je ne cherche pas à comprendre pourquoi je le fais ni ce que cela m'apportera. Je veux juste vivre...

Derrière ce voile noir se dissimule la face cachée de Lal. En effet, son sale caractère est tout à fait naturel chez elle, mais ça ne l'empêche pas d'être quelqu'un de sensible qui ne fait que cacher ses sentiments. Lal n'est pas très émotive mais il arrive tout de même par moment que les chaînes glaciales qui emprisonnent son cœur dans l'autorité, l'effroi et l'image de monstre que les autres se font d'elle, se brisent pour laisser place aux rares sentiments qui peuvent se cacher en elle. Elle ne cherche pas la vengeance, ni le massacre de pirates, ça n'a aucun intérêt pour elle. Elle n'est pas du genre à rechercher ce genre de futilités. Elle a préféré effacer tout son passé pour ne plus y penser, ce qui fait d'elle une personne insensible pour les autres. Mais Lal a une conscience et il lui arrive tout de même, bien que rarement, que sa froideur laisse place à une bonne humeur inopinée de sa part. En fait, elle ne se montre sous son vrai jour que devant les personnes qu'elle apprécie, et autant le dire tout de suite, elle n'apprécie pas beaucoup de monde. Soit parce que ce sont des abrutis notoires, soit de stupides utopiques, soit des gouttes d'eau qui font déborder le vase, bref... elle trouve toujours un défaut à dénoter chez les autres, donc forcément, il est plutôt difficile de l'amadouer. Mais lorsqu'elle montre ce qu'elle est vraiment au fond, elle peut être de très bonne compagnie et d'une gentillesse sans égale. Pour ceux qu'elle aime, elle pourrait aller jusqu'à donner sa vie (ce qui n'arrivera certainement jamais quoi X3). Plutôt persévérante, elle a une volonté de fer, tout ce qu'elle veut, elle l'obtient. Mais pas seulement parce qu'elle le veut ; c'est parce qu'elle fait tout pour l'avoir. De plus, elle a une grande expérience et elle sait pertinemment que même en traversant les pires épreuves, on n'obtient pas toujours l'objet de nos rêves les plus fous. Combien de pirates sont persuadés à 100% de devenir le seigneur des pirates, à travers cet immense océan ? Des centaines et des centaines ! Ils ne pourront pas tous le devenir, c'est l'évidence même. Beaucoup y laisseront leur peau, en disant que de toute façon, ils sont morts en se battant jusqu'au bout pour leurs rêves... elle trouve cette façon de penser complètement ridicule. Ceux qui seraient prêt à se livrer à la mort inconsciemment ne sont que les derniers des imbéciles selon Lal. Aucun pirate ne réalisera jamais son rêve en pensant de cette façon ! Elle ne supporte pas ce genre de racontards... les rêves c'est bien beau, mais on est dans la réalité... c'est ce qu'elle dit toujours. Se battre pour ses rêves et ses nakamas, être prêt à tout endurer, ce n'est pas pareil que se jeter du haut d'un ravin en pensant qu'on s'en sortira parce qu'on est soi-disant le futur seigneur des pirates.

La douleur du passé reste à jamais gravée dans nos mémoires, dans nos coeurs, sur notre peau.

D'apparence, Lal Mirch est assez masculine. Enfin, pas seulement d'apparence... si elle n'avait pas ses jolies formes et ses longs cheveux noirs de jais cascadant dans son dos, on la prendrait certainement pour un homme. Mais l'avis des autres là-dessus lui est complètement égal. Ses cheveux sont fins, lisses et filants, et certaines de ses mèches tombent sur son front pâle et encadrent son visage. Ses yeux couleur rouge topaze qui ont une forme d'amande sont surmontés de longs et fins sourcils qui sont, le plus souvent froncés. En effet, Lal n'a pas un regard de gentille fillette, on peut y lire une colère noire ainsi que sa perpétuelle mauvaise humeur qui y résident. Une marque zèbre sur le côté gauche de son visage, une marque de brûlure qui lui a été infligée par le passé. De plus, il est particulièrement rare de la voir sourire, c'est même bien plus que rare. Ce qui est assez particulier aussi, c'est son style vestimentaire peu commun. En effet, sous ses dehors de femme à l'autorité de fer et au coeur de pierre, elle a une allure de marginale de par la façon dont elle s'habille (et en plus de ça, elle est pas super bien coiffée). Elle porte un vieux t-shirt marron rapiécé dont les coutures mal faites sont très voyantes, en raison des nombreux trous présents. Il lui manque la manche droite, et celle de gauche tient sans être attachée au reste de l'habit (son épaule est entièrement découverte). Ses deux bras sont recouverts chacun d'un bandage, d'un côté pour cacher une cicatrice qui longe son avant-bras, et de l'autre pour dissimuler un bras bionique qui remplace celui qu'elle a perdu au combat. Ensuite elle porte un mini-short noir entouré d'une ceinture grise abîmée. Ses longues et fines jambes sont aussi recouvertes de bandages, et de tissu noir qui remonte de ses chevilles jusqu'à la moitié de ses cuisses. En somme, elle a tendance à passer pour une clocharde, sans compter qu'elle ne porte jamais l'uniforme de la Marine, c'est bien trop demander. Mais les deux kanjis 司法 (Justice) sont tatoués au bas de son dos, et comme son t-shirt ne recouvre pas cet endroit, il est parfaitement visible et ce n'est pas difficile de deviner de quel calibre elle est. Petit détail pour conclure ; Lal porte un gant noir à sa main bionique, et elle porte une bague à chacun de ses doigts, hormis les pouces (ce qui en fait huit). Ce sont des bagues en argent ornées de joyaux tous différents. C'est la seule chose qui empêche de penser que Lal est une clocharde. Mais attention à ne pas prendre son poing dans la mâchoire, en plus d'une brutalité sans pareille, ses énormes bagues peuvent aussi servir d'arme. Elle porte aussi en permanence des lunettes rectangulaires qui donnent un air futuriste. Bref, Lal est plutôt spéciale, que ce soit physiquement ou mentalement.
Revenir en haut Aller en bas
Sir Crocodile
Prisonnier
Prisonnier
Sir Crocodile


Nbre de messages : 918
Equipage : Baroque Works
Prime : 350. 000. 000
Inscrit le : 25/08/2007

Feuille de personnage
Niveau:
Fiche de Lal Mirch Left_bar_bleue82/100Fiche de Lal Mirch Empty_bar_bleue  (82/100)
Fruit du Démon : Fruit des Sables
Expérience:
Fiche de Lal Mirch Left_bar_bleue520/1000Fiche de Lal Mirch Empty_bar_bleue  (520/1000)
Fiche de Lal Mirch Empty
MessageSujet: Re: Fiche de Lal Mirch   Fiche de Lal Mirch Icon_minitimeMer 25 Mar 2009, 00:57

Histoire :

Guns of the Patriots ♪
L'animal tue pour survivre... mais pas l'homme qui tue pour le plaisir.

Je suis née sous le signe du Bélier, ce qui fait de moi une fille de caractère. Pourtant, depuis ma naissance, je suis plutôt réservée, je n'ai rien à cacher mais pourtant rien à exposer non plus. Je ne sais pas qui je suis, ni pourquoi j'existe. Je n'ai pas peur de connaître la vérité sur moi, je n'ai de toute façon rien à perdre. J'aimerais ne penser à rien, surtout pas à songer sur tout ce qui me concerne... je ne m'impose pas parmi les autres, je me sens inutile et je ne pense pas être bénéfique à la société. Je n'ai aucune envie de me donner une quelconque valeur car cela me parait de toute façon impossible. Il y a donc tant de questions que je me pose... je suis âgée aujourd'hui de sept années, de trois mois et de dix jours, et pourtant, contrairement aux enfants normaux de mon âge, je médite trop sur le pourquoi du comment de mon existence et mon attitude renfermée fait de moi un être à part que je n'ai jamais voulu être réellement. Pourquoi ne suis-je pas bêbette, active, envahie par la fougue de la jeunesse que les autres ont à cet âge ? Je ne suis qu'un monstre, je n'aurais jamais dû exister, et je le sais. Je suis si différente des autres mais je ne sais comment y remédier. À vrai dire, je n'en ai pas tellement envie. Mais je dois bien me rendre à l'évidence, cet énorme fossé qui me sépare des autres se retournera forcément un jour contre moi. Je n'ai pas peur, je me dis que je ne serai pas une grande perte pour l'humanité. La planète continuera de tourner après ma mort comme si je n'avais pas existé. En fait, je crois que les humains craignent uniquement ce qui leur est inconnu... on ne peut avoir peur d'une chose à laquelle on s'attend. Mais comment savoir ce qu'il y a après la mort ? C'est difficile à dire. C'est cela qui fait que l'on a peur de la mort. Je ne suis pas une fille normale, je n'en ai donc pas peur.

J'ai vu le jour sur une île de Grand Line nommée Golden Pearl. Il est plutôt difficile de rivaliser avec l'immense beauté de cette île. Elle est plutôt petite, mais tellement agréable à vivre. Petite campagne, c'est une île printanière où pousse l'une des plus sublimes verdures. J'aimais tellement m'arrêter dans ses vastes plaines fleuries, laisser le vent faire voler mes longs cheveux noirs ; en ce temps là, ils étaient étonnamment longs, en effet. Je voulais tellement savoir jusqu'où ils pouvaient pousser. Je m'intéressais à beaucoup de choses, mais personne ne voulait jamais me consacrer de temps sous prétexte que j'étais différente... et que je ne pouvais pas m'épanouir comme les autres enfants... rejetée, je préférais m'isoler dans ces sublimes champs de fleurs et profiter du vent qui était certainement le vent le plus doux qui n'ait jamais soufflé. Je rêvais, je pensais à tout plein de bonnes choses, seule, dans mon petit monde qui n'appartenait qu'à moi, cette solitude qui ne me dérangeait pas le moins du monde. Je vivais dans une charmante maison avec mon grand père qui me racontait souvent de passionnantes histoires sur les pirates. J'adorais les pirates. Je me disais que si je n'avais pas ma place parmi les honnêtes gens, je l'aurais peut-être parmi les forbans sans foi ni loi. Cela amusait mon grand père qui m'encourageait dans mon fabuleux dessein. Je n'avais qu'une demi quinzaine d'années, et pourtant, j'étais déjà si mature pour un si petit âge, et si ambitieuse. Je voulais devenir ce que je ne deviendrais probablement jamais mais je ne m'en rendais pas compte, c'était le principal. Vivre dans l'insouscience est la plus belle perle de l'enfance. Mais cela n'empêchait pas que j'étais rejetée par tout le monde, petits et grands, à qui mon existence était insupportable. Cela m'était égal, je n'avais jamais demandé à naître ainsi. J'aidais mon grand père dans tout ce qu'il faisait, car plus le temps passait, plus sa mobilité se dégradait. Je m'inquiétais beaucoup pour sa santé, mais on s'accrochait. Il était le seul à reconnaître mon existence et c'était vraiment symbolique pour moi. Un jour, le médecin dût venir d'urgence, car la vie de mon tuteur ne tenait plus qu'à un fil. Pour la première fois, j'avais peur. Peur de la mort. Pas de la mienne. Pas non plus du fait que mon grand père rejoigne le paradis. J'avais peur de la voir apparaitre avec sa faux... celle dont on parle... la Mort réincarnée. En effet, je lisais trop d'histoires à dormir debout, mais ma peur s'accentuait au fur et à mesure que j'y pensais et ce n'était tout de même pas rien. Cet homme qui me tenait tellement à coeur finit par rendre l'âme pour mon plus grand désespoir. Je ne mangeais que très peu, lorsque je m'isolais c'était pour pleurer, et je m'éloignais des autres encore plus que je ne l'étais déjà. Je n'étais plus qu'une marginale destinée à mourir de faim en ces belles contrées de Golden Pearl.

Mes yeux étaient fermés, je sentais les rayons du soleil me brûler les paupières. Il faisait une chaleur caniculaire et j'étais en train de me déshydrater, étalée en plein milieu du chemin à attendre impatiemment cette étrange personne qui m'envahissait l'esprit. Une homme, une femme ? Qui sait. Cette personne portait une longue cape grise et tenait fermement une faux qui était si symbolique... je ne pensais qu'à ça depuis un moment, et plus j'y pensais, plus je me disais que le fait de ne penser qu'à ça repoussait ma mort au jour suivant, et ce, continuellement. Cela ne me dérangeait pas, mais je m'inquiétais plutôt de mon état actuel qui était des plus misérables. Mes vêtements étaient déchirés, j'avais du tonnerre dans l'estomac qui grondait plus fort que les foudres de Dieu au sommet de son Olympe, je manquais d'eau. De toute façon, si la nature n'avait pas raison de moi, je savais qu'étant sur le chemin, quelqu'un finirait bien par avoir la bonté de m'achever vite fait bien fait. Je sentis bien vite une légère vibration dans le sol qui signifiait qu'une personne s'approchait de moi. Je ne me souviens pas de ce qu'il s'est passé ensuite. Lorsque j'avais ouvert les yeux, la première chose que j'avais vue était une jeune garçon qui avait à peu près mon âge, autrement dit pas loin des seize années. Il avait de beaux cheveux blonds en bataille et portait des vêtements camouflages qui ne furent pas les premiers à me surprendre ; il avait... de magnifiques yeux d'un bleu azur perturbant... la vue de ce garçon m'avait réellement frappé. Je me surprenais à le dévisager avec un air d'ahurie. Je n'oublierais jamais son beau sourire qui me rendit ma joie de vivre. Son nom était Colonello, ce que je trouvais assez amusant. Tout comme moi, il était orphelin et ne vivait pas dans le grand luxe, bien que ses conditions de vie soient tout de même nettement supérieures aux miennes. Il m'avait accueillie dans sa vie et il m'écoutait, toujours aussi souriant. Jamais quelqu'un ne s'était autant intéressé à la pauvre misérable fille que j'étais. Je lui racontais tous mes rêves absurdes et ma folie des grandeurs, ainsi que mon désir dévorant de devenir une femme pirate. Il m'écoutait toujours jusqu'au bout, sans relâcher son attention ni son regard impénétrable qui était fixement braqué sur moi quand je lui parlais. Il était devenu comme mon frère, sa présence m'était désormais indispensable.

Nous avons vécu ensemble pendant longtemps. Je pensais que rien ne pouvait nous séparer ; je me trompais. Mais dans cette vie tranquille et insouciante, je ne songeais même pas à cette possibilité, je me contentais de mordre la vie à pleines dents. Nous avons pris la mer sur une petite caravelle facilement maniable, et à nous deux, nous formions un duo de pirates qui n'avait aucunement besoin d'un équipage complet pour prendre la mer en tant que pirate. En fait, nous n'étions pas ce genre de pirate qui tue pour le plaisir, et qui enchaîne crime sur crime, la seule chose qui nous intéressait était l'aventure. Le besoin de chevaucher les vagues de cet océan indomptable était devenu une véritable obsession. Golden Pearl s'est effacée de nos mémoires et nous sommes partis à la chasse au trésor. Nous avons visité beaucoup d'îles, et malins que nous étions, personne ne parvenait à nous mettre la main dessus et nous ne cherchions de toute façon pas la bagarre. Pour la Marine, nous étions juste des petits jeunots rêveurs qui sillonnaient les mers. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que les batailles navales étaient au rendez-vous ! Je ne saurais compter tous les navires que nous avons coulé... il suffisait qu'un bateau se mette sur notre chemin, quel qu'il soit, pour qu'on passe à travers sous prétexte que nous avions la flemme de le contourner. On était plus considérés comme de simples voyous, mais quand même comme des pirates. C'est à travers toutes ces péripéties que j'ai cru me faire arnaquer en achetant ce fruit bizarre, mais en réalité c'était un fruit du démon. Je ne le savais pas, je ne m'en suis rendue compte que bien après l'avoir avalé. Un jour, nous sommes tombés dans une embuscade qui ne nous était pas destinée ; la Marine tentait de lancer un énorme coup de filet sur un puissant Capitaine pirate de Grand Line, mais ce fut un échec puisque les poissons qu'elle avait attrapés n'étaient autre que Colonello et moi, sur notre chère caravelle. Nous avons été pris pour des alliés de celui que la Marine recherchait avec tant d'acharnement... aucun de nous deux ne comprenait ce qu'il se passait. Mais la Marine nous prenait au sérieux. Nous avons décidé de nous évader en premier lieu, mais... rien à faire. Ils avaient l'avantage du nombre. Il semblait que les personnes avec qui on nous avait confondu étaient des pirates très renommés et particulièrement puissants et ravageurs ; je l'ai surtout pensé quand nous sommes arrivés à destination.

Impel Down... mon ami et moi, nous avions bel et bien été menés à Impel Down, la prison dont seul le nom fait trembler les honnêtes gens. Je n'avais pas peur, car je savais que ça ne serait pas le grand luxe là-bas. Colonello aussi gardait un sang-froid hors du commun. Mais pourquoi avions nous été conduit à Impel Down ? Nous n'étions que de simples pirates débutants, qui ne présentaient encore aucun danger pour la Marine. Mais ils ne s'étaient probablement pas rendus compte de l'échec de leur tentative de capture, et qu'ils n'avaient pas pêché les bons poissons. Nous n'avions rien à faire à Impel Down et la sentence qui nous attendait ne nous était pas destinée. La seule chose que je craignais était d'être séparée de mon ami qui m'était si cher, ce qui arriva pour mon plus grand malheur. Je ne sais pas où Colonello a été mené. Moi, j'étais à l'étage 3 d'Impel Down, enchaînée et dans une cellule qui n'était pas que la mienne. Il y avait avec moi trois personnes : un vieil homme qui ne tenait plus sur ses jambes, un jeune homme à peine plus âgé que moi et un énorme loubard qui passait son temps à dormir. Je ne m'inquiétais pas, même si le vieux me dévisageait à longueur de journée avec un regard effroyable. Une femme au niveau 3 d'Impel Down, c'était plutôt rare, et en effet je n'en avais pas encore vu. J'étais la seule. Et je n'avais aucune raison d'être ici, on m'avait seulement confondu avec quelqu'un d'autre... je passais mon temps à penser à Colonello, me demandant où il était, ce qu'il advenait de lui. Je ne m'inquiétais pas pour lui, je savais qu'il était fort et qu'il ne craignait rien tant qu'il se tenait tranquille. Un jour, je le vis passer devant ma cellule, accompagné de gardiens qui le menaient je ne sais où. Il était couvert de blessures plutôt graves et arrivait à peine à avancer. Je sus rapidement de mes partenaires de cellule que c'était la taxe pour être au cinquième niveau. Comment se faisait-il qu'il était au cinquième niveau ? Ca me restait en travers de la gorge. Lui et moi étions innocents et les tortures qui nous étaient infligées auraient dû être pour d'autres pirates pour qui on nous prenait. Je ne le supportais plus. Je me suis permise de lever la voix et de m'imposer, ce que je n'avais jamais fait et que je n'aurais jamais cru faire un jour. On ne me laissa pas impunie, les gardiens se chargèrent de moi... je devenais de plus en plus rebelle et je m'archarnais. Je devenais une véritable brute qui ne retenait pas ses coups. C'est contre les gardiens qui s'occupaient de mon éducation que je perdis un bras, que cette brûlure apparu sur le côté de mon visage et que je manquai de perdre mon autre bras. Une énorme cicatrice s'est faite à la place. Et je ne compte pas le nombre incalculable de coups de fouet que j'ai reçu...

La Marine attrapa la véritable femme pirate qui aurait dût être à ma place. Elle découvrit par ailleurs que j'étais la petite fille d'un Vice-Amiral mort aujourd'hui, et qui était considéré comme un héros. Je l'appris moi-même, et je fus étonnée de savoir que celui qui m'avait éduquée était de ce calibre. J'étais vraiment fière. Mais la Marine fut aussi au courant de mes débuts dans la piraterie qui n'avaient pourtant réellement rien de dangereux à leur égard. Ils ne pouvaient simplement pas me laisser mûrir et c'est pourquoi, pour que ma libertée me soit rendue, je conclus un marché avec la Marine. Ils me tatouèrent les kanjis de la Justice au bas du dos et je me résolu à m'engager dans la Marine. La première chose que je fis, c'est demander à ce qu'on libère Colonello, mais j'appris par l'intermédiaire des Gardiens qu'il était mort sous la torture et rongé par le froid glacial du cinquième niveau. Jamais je ne le pardonnerai. Jamais ! J'avais une colère noire vis-à-vis de la Marine, du Gouvernement et de tout ce qui s'y rapporte. Mais je n'avais pas le droit de quitter mes fonctions à présent. Je ne pouvais pas, je ne le voulais pas... que dirait Colonello s'il était encore vivant... il me dirait de ne pas me faire du mal et de repartir sur une nouvelle voie. Je grimpais tranquillement les échelons jusqu'à mon actuel rang, me faisant respecter dans le milieu qui me répugne le plus mais auquel je me suis habité désormais. Mon coeur s'est pétrifié et je ne suis plus qu'un chien-chien de la Justice. Je me suis moi-même fabriqué un bras bionique pour remplacer celui que j'ai perdu, et je continue de vivre en tentant de ne plus songer au passé.
Revenir en haut Aller en bas
 
Fiche de Lal Mirch
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Fiche de Kan Mi
» Fiche de Man
» Fiche d'Aka Inu
» Fiche de Ben Beckman
» Fiche d'Ohm

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Chapeau de Paille RPG :: Archives-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser