Chapeau de Paille RPG
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Un forum en jeu de rôle basé sur l'univers du célèbre manga One Piece.
 
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 Il y a environ un an l Aux environs de Logue Town [Post Unique]

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Ran Orihime
Capitaine des Shiki Pirates
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Ran Orihime


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MessageSujet: Il y a environ un an l Aux environs de Logue Town [Post Unique]   Il y a environ un an l Aux environs de Logue Town [Post Unique] Icon_minitimeDim 28 Fév 2010, 18:28

Photobucket & Il y a environ un an l Aux environs de Logue Town [Post Unique] Shunsui--hangingout237


    East Blue. Son calme, sa mer bleu profonde, ses îles pittoresques, son calme, sa température douce, ses intempéries modérées, son putain de calme. Un long et profond soupir sortit des lèvres d'une jeune adolescente, accoudée au bastingage d'une petite caravelle qui fendait lentement les flots, témoin de son ennui actuel. Ran Orihime, alors tout juste âgée 16 ans, s'emmerdait complètement. Le regard gris acier de la demoiselle dériva de l'horizon pour venir se poser sur un homme âgé, ronflant allègrement contre le mat unique du navire. Un rictus énervé fendit le visage délicat de la rousse, en voyant que son tuteur savait occuper son temps libre. Bordel, pourquoi s'était pas elle qui dormait à poings fermés pour rêver de quelques aventures épiques et éphémères ?

    La réponse était simple. Elle avait déjà rempli son quota de sommeil. Elle avait passé toute la matinée et le début d'après-midi à rêvasser au vent, allongée dans un transat. De même que la journée d'hier, et celle encore d'avant. Trois jours qu'elle ne faisait que pioncer et regarder les nuages. Certes Ran était une grande adepte de la flemmardise et du farniente, mais tout de même ! Trois jours, putain. Elle commençait à se rouiller là. Et Logue Town n’était toujours pas en vue... Se redressant sans plus accorder d'attention à l'homme qui comptait le plus au monde pour elle, la jeune femme fit demi-tour et partit rejoindre sa cabine, se cachant du soleil d'été et de la température digne de South Blue.

    Entrant d'un pas leste dans sa petite cabine exclusivement réservée à son usage personnel, la rouquine s'approcha de son bureau, contre lequel était délicatement posé Majin Gari. Saisissant sa lance fétiche reçue comme cadeau il y a de cela quatre mois, elle la soupesa un instant, admirant l'acier polie et le tranchant de la lame. Elle ne cessait jamais de s'émerveiller de la beauté de son arme. Puis, resserrant sa prise sur le manche, elle ressortit et passa par la cabine de son maître, empoignant Zabimaru, le katana de Yamato, alors qu'elle savait parfaitement avoir interdiction formelle d'y poser ne serait-ce que le petit doigt. Mais Ran n'avait que faire des interdictions de son tuteur. Elle ressortit, se dirigeant vers le pont, plus précisément vers l'homme qui ronflait comme un bienheureux. Plus pour longtemps ...

    Quelques secondes plus tard, le pauvre vagabond sans attaches Yamato se fit réveiller avec toute la douceur du monde, recevant un seau empli d'eau de mer, puisé directement depuis les fonds marins d'East Blue. Crachant, toussotant et hurlant des insultes envers le « fils de chien qui allait se prendre un bon coup de pied au cul dans deux secondes ». Mais un rire limpide interrompit ses divagations, et il se rassit en tailleur, levant des yeux agacés sur sa fille adoptive, l'air bougon. La jeune fille ne s'arrêtait plus de rire aux éclats, plus qu'amusée par le petit tour qu'elle venait de lui jouer.

    « Bon ça va, ça va ! J'suis réveillé maintenant, alors arrête de glousser comme une poule ! » Ronchonna le vieil homme.

    « Tu plaisantes ? Je vais profiter de ce moment encore un peu ! » Lâcha l'adolescente entre deux crises de rire.

    Yamato marmonna encore quelques insultes tout bas à l'intention de cette sale gamine mal élevée, quand il déposa son regard sur la taille de la dîtes sale gosse, pour remarquer Zabimaru, ballotant contre la hanche gauche de Ran. Sa réaction ne se fit pas attendre.

    « De Dieu Ran ! T'as osé prendre mon katana ! Combien de fois je t'ai dis de pas y toucher ?! Tu cherches à me foutre en rogne ou quoi ?! »

    « Ben tu l'es déjà j'te signale ... »

    « J'me passerai de tes commentaires, koso [gamine] ! » Cria le vagabond.

    « Mais euh ! J'm'emmerde moi ! Presque cinq jours qu'on a pas vu ne serait-ce qu'un rocher, j'en peux plus ! Tu veux pas m'entraîner un peu ? S'teuplaît ! » Supplia la rousse.

    La réponse ne se fit pas attendre. Un « non » bien sec et clair comme de l'eau de roche. Yamato ne souhaitait qu'une chose, reprendre sa sieste là où il l'avait laissé. Arrachant Zabimaru des mains de la gamine, il le posa à côté de lui et se rallongea, sans plus prêter attention à l'adolescente. Sauf qu'il connaissait suffisamment Ran pour savoir qu'elle était du genre tenace, voir même plus que têtue. Le harcèlement dura un bon quart d'heure. A coup de « s'teuplaît, s'teuplaît, s'teuplaît, s'teuplaît ! » elle s'agenouilla devant son maître, lui hurlant le même mot dans les oreilles. Et même une personne avec un self-contrôle tel que Yamato ne pouvait supporter ça aussi longtemps. Une fois de plus, elle avait gagné.

    « Bon ok ! Le temps de te foutre une raclé et tu vire de là ensuite, me laissant pioncer ! » Cria-t-il, exaspéré.

    « Yes ! »

    Sa technique de harcèlement avait fonctionné, une fois encore. Dégageant d'un coup de pied le transat et autres affaires qui jonchaient le pont, elle se mit en place, pieds légèrement écartés et dos penché un chouilla en avant, prête à bondir. Elle tenait Majin Gari à deux mains, dressé comme un piquet devant elle. Son visage affichait un soudain sérieux qui contrastait sévèrement avec la bouille de gamine chiante d'il y a deux minutes. Face à elle, le vieil homme bailla et sortit nonchalamment Zabimaru de son fourreau, la lame n'émettant pas le moindre bruit tandis qu'elle raclait contre le métal du fourreau blanc. C'était le signal.

    Bondissant tel une lionne sur son maître, Ran leva haut sa lance, prête à trancher l'homme qui n'avait pas esquissé le moindre mouvement. Atterrissant souplement au sol, sa lance ne brassa que du vide. Un sourire amusé prit place sur le visage de la rousse, qui se retourna aussi sec. Elle savait bien que son attaque n'aboutirait à rien. Il était bien là, utilisant cette incroyable technique de déplacement instantanée pour esquiver sans mal son attaque certes élégante et efficace, mais prévisible. Il mâchouillait un cure-dent, comme toujours depuis qu'il avait arrêté de fumer.

    « Yare, yare. Qu'est-ce que je t'ai appris, koso ? »

    Ran étouffa un rire moqueur et sans attendre, se jeta à nouveau sur lui, visant à empaler l'épaule. Il se décala de quelques pas pour éviter l'assaut, et aussitôt la jeune fille s'abaissa au sol, y effectuant un coup de pied de 360° degrés au ras du plancher, tentant de le faire trébucher. L'action totale n'avait duré que quelques personnes, et seule une personne à la réactivité élevée serait assez rapide pour éviter de se retrouver à terre. C'était le cas de Yamato, qui sauta en l'air pour esquiver et retomba ensuite exactement à la même place que précédemment. Il souriait doucement, amusé de la férocité de son élève.

    Cette dernière relança un nouvel assaut, puisque la technique «Tornado» n'avait pas fonctionné. Elle tenta un coup de pied au visage mais ne rencontra que du vent. Elle tourna sur elle-même, frappant avec Majin Gari mais le vieil homme esquiva encore. Les sourcils froncés et se mordillant la lèvre inférieure, Ran commençait s'énerver. Elle cherchait à l'atteindre, mais rien n'y fait. Si seulement elle pouvait le toucher ne serait-ce qu'une fois. La voix de son professeur s'éleva dans le silence marin.

    « Bon aller, j'en ai marre. »

    Elle savait ce que cette phrase signifiait. Ça voulait tout simplement dire que maintenant, il ne se contenterait pas d'éviter toutes ses attaques. Il frapperait à son tour, et malgré l'amour qu'il portait à cette petite orpheline recueillit entre deux poubelles, il n'était pas tendre en matière de combat. Il gardait la même position, bras croisés et cure-dents à la bouche. Et là, Ran fit la chose la plus stupide et inutile qu'elle n'avait fait. Elle s'élança, lance en avant et lame menaçante. Tout simplement. De toute sa vitesse. Alors qu’il ne s’y attendait pas.

    Évidemment, sa main ne rencontra que du vide. Le sensei s’était esquivé à une vitesse incroyable, et elle fut emportée par son élan. À présent, il était derrière elle, juste dans son dos. Elle sentit le coup avant même qu’il ne l’atteigne. Un atemis, précis et à la puissance maîtrisée, au niveau de la nuque. Assez fort pour faire tourner le sol autour d’elle et lui faire confondre mer et ciel, sans pour autant la faire s’évanouir. Le monde vacillant se mit en tête de la faire tomber. Il n’y parvint pas. Ran resta campée solidement sur ses deux jambes, et quand Yamato ré-attaqua, elle avait déjà redompté la gravité.

    Elle se plaqua à terre, son ventre au sol frottant contre le plancher du navire, roula sur elle-même et se releva, à deux mètre de lui, mais déjà le vieil homme était sur elle. Elle para un coup de la paume avec une facilité relative du manche de Majin Gari, esquiva un coup de pied vers le tibia en sautant, se fit trancher quelques mèches de cheveux par Zabimaru, se plia en deux sous un coup de manche de katana sur son ventre, fut projetée en arrière par un coup de coude au menton. Aussitôt, un goût acre et amer rempli sa bouche. Du sang, qu'elle cracha bien vite avant de s'étouffer avec, salissant le plancher de l'Esperanza. Elle voyait trouble mais se releva malgré tout, énervée de ne pas l'avoir frappé une seule fois.

    Plongeant sa main dans son soutien-gorge, elle en ressortit son petit éventail en acier, Gunbai. Déposant sa lance au sol, elle décida de tenter autre chose, ayant déjà perdu son humilité lors de son premièer combat contre son sensei, ce qui remontait à il y a des années. Mais son impatience faisait qu'elle s'énervait et s'acharnait, n'ayant de cesse qu'une fois avoir effleurer Yamato. Pourtant, elle savait parfaitement qu'elle n’avait strictement, inéluctablement, superbement aucune chance. Aucune. La douleur dans ses membres revint.

    « Fatiguée Ran ? Tu veux arrêter ? » Proposa l'homme.

    « Vas te faire voir. » Répliqua l'adolescente en crachant un peu de sang.

    Le vieil homme éclata de rire, amusé par l'entêtement de son élève, qui ne s'avouait jamais vaincue. Il reprit ses assauts, n'ayant aucune pitié ni compassion pour la jeune fille, frappant tantôt avec le plat de la lame de Zabimaru, tantôt avec sa main gauche, libre. Certes elle arrivait à déjouer quelque unes de ses attaques, soit en esquivant ou en parant à l'aide de Gunbai, qu'elle avait déployée, mais elles passaient presque toutes. Presque. Cela faisait une grande différence. Ran releva la tête, esquiva un coup de lame en se reculant d’un saut, cracha un peu de sang, sans quitter son sensei des yeux.

    Elle était épuisée et transpirait à grosses gouttes. Lui n’était pas le moins du monde essoufflé. Bien sûr. Il sourit et se remit dans sa position. Elle se mit en garde également attendant l'offensive. Il approcha. Si rapide qu’elle crut qu’il avait disparu, avec sa technique de déplacement. Puis elle comprit que ce fichu cinquantenaire avait sauté. Une seconde trop tard, elle se recula. Il tomba sur elle, pieds et jambes tendus devant lui. Sur son ventre.

    Aïe. Elle ne pu retenir un hurlement de douleur. Il se releva et recula, ayant parfaitement calculé son saut, son point d'atterrissage et la puissance utilisée. Et merde. La rousse se recroquevilla de douleur, un genou à terre, juste devant Yamato.

    « Et là ? Tu veux toujours continuer ou je peux reprendre ma sieste ? Faiblarde. »

    Il s’avança vers elle et lui lança un petit sourire de défi, avant de jouer à faire rouler son cure-dents entre ses dents. Ran l’ignora superbement, détournant les yeux et gonflant les joues. Sa main se resserra sur l'éventail, les bords tranchants en acier s'enfonçant dans sa paume et faisant couler quelques gouttes de sang. Elle avait mal. Le souffle coupé, les muscles en feu, c’est comme si chaque parcelle de son être avait été trempée dans de l’acier en fusion. Et ce n’était rien à côté du chaos qui régnait dans son cœur.

    Faible. Il l’avait traité de faible. Ran était susceptible, et son maître le savait. Il la provoquait putain. Elle allait lui faire voir à ce vieux schnoque. Elle referma Gunbai d'un claquement sec, les yeux brillants. Elle se releva. Tous les pores de son corps criaient grâce. Elle se remit en garde. Chaque mouvement était un supplice. Respirer lui était difficile. Elle cracha le sang qui remplissait sa bouche et regarda son sensei.

    Elle n’était pas faible.

    Ses yeux pétillèrent et il attaqua. Elle esquiva un coup de sabre, un deuxième, se prit une gifle, sauta sur le côté pour éviter de se faire entailler, fit une roulade. Il accéléra l’allure. Elle para un tranchant de la main avec son éventail, recula d’un pas. Elle n’avait plus de force. Il s'approcha à nouveau, prêt à frapper avec Zabimaru. Elle effaça ses épaules, recula d’un pas, tendit le bras avec Gunbai. Comme au ralentit. Mais brusquement, elle s'abaissa au sol sans prévenir, saisit Majin Gari toujours déposée par terre, et la releva brusquement.

    La pointe de la lance arracha une mèche de cheveux brune à Yamato. C'était finit. Il se redressa, un petit sourire satisfait aux lèvres. Et remit doucement son katana dans son fourreau, avant de l'attacher à sa ceinture. Il déposa ensuite sa main sur la tête de la jeune fille, qui semblait à la limite de l'évanouissement, et lui frotta les cheveux.

    « C'est bien Ran. On arrête là pour aujourd'hui. Va te reposer maintenant, et laisse-moi finir ma sieste. Tu deviens une vraie guerrière. Ah tiens ! Voilà Logue Town, pas trop tôt. »

    Le regard gris acier fixa l’horizon, pour voir apparaître une île au lointain. Un sourire étira les lèvres de Ran sous l’effet du compliment et de cette vision, alors qu'elle étreignait une minute son professeur, s'appuyant contre lui par la même occasion. Puis elle se redressa, ignorant les vertiges qui la prenait et se dirigea vers sa cabine, ses armes à la main. Elle s'enferma dans sa chambre, déposa la lance et l'éventail sur son bureau et se laissa tomber sur son lit. Les muscles de ses jambes et de ses bras lui faisaient mal. Elle avait toujours le goût du sang dans la bouche, et un tambours inépuisable battait ses tempes. Le coup de pied de Yamato ne passait pas non plus inaperçu, son ventre la lançait, et une légère envie de vomir montait en elle, lentement. Et la sueur qui lui dégoulinait dans le dos et sur le front la força à se relever, se dirigeant maintenant vers la salle de bain.

    Mais aussi absurde que ça puisse paraître, elle adorait ça. Chaque muscle douloureux, chaque bleu s’épanouissant sur ses membres, chaque goutte de son sang dans sa bouche lui rappelait ce qu'elle tentait de devenir. Une pirate, une vraie. Elle avait des objectifs à atteindre et des idéaux à défendre. Elle se battrait pour ça et botterait tout les culs qui se mettront en travers de sa route. Elle aimait se battre, car elle avait des raisons pour justifier son état. Elle aimait sentir son pouls s'accélérer lors du combat, son sang tambouriner contre sa tempe et son souffle se faire plus rare.

    Elle aurait tout le temps de s’améliorer. Elle accomplissait son rêve.



    [Hrp : Mmh je sais j'suis folle de poster autant U.U]
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