Anna Goldenheart

Par amour pour l’or, Anna ne pouvait se battre avec autre chose que des pièces, n’est ce pas ? Pas de vulgaire berrys mais différentes pièces d’or massif faites maison. Tout d’abord, il y a les jet-coins qui servent comme leur nom l’indique d’arme de jet ; ce sont de petites pièces (diamètre 3cm, largeur 1cm) peu aérodynamiques et assez inoffensives mais toujours utiles, on tir avec une jet-coin comme on lance au pile ou face en faisant tournoyer la pièce. Ensuite les ring-coins sont polyvalentes et largement plus efficaces, il s’agit d’anneau relativement grand (diamètre 20cm, largeur 3cm) qu’on porte généralement comme des bracelets et qui permettent des coups de poigné douloureux mais on peut aussi les lancer, leur forme permet un jet plus facile et donc plus efficace. Enfin, la big-coin qui se rapproche plus d’un meule que d’une pièce (diamètre 150cm, largeur 30cm) et qui est de loin la plus destructrice des trois types de pièces, elle sert aussi bien de moyen de locomotion (en montant dessus puis en marchant à reculons, la pièce avance, avec de l’entrainement, cela peut être très efficaces) que de bouclier, d’arme, de table ou même de lit dans les pires conditions. Bien entendu, toutes les armes de la jeune fille sont richement décorées.

Anna est une jeune fille élancée, qui a de quoi taper dans l’œil de n’importe qui, non pas par sa beauté, relativement moyenne, mais pour ses habits dorés et lustrés qui reluisent au soleil. En effet, grâce à son père, elle a développé une passion pour l’or. Ainsi elle porte quotidiennement une robe cintrée en fil doré et une paire de ballerine assortie qui, selon elle, se marie parfaitement avec sa peau halée et ses cheveux blonds. Seuls ses yeux bleus trahissent cette image blonde et étincelante. Et puis, parce qu’elle est joaillière, la jeune fille arbore toujours quelques bracelets, bagues ou boucle d’oreille, toujours en or massif, question d’harmonie ; et même si ces bijoux d’un jour finissent souvent vendus ou perdus, elle garde en permanence deux parure de valeur : une couronne qui rappelle son rang et le pendentif incrusté de saphir marin de son père. La couronne que la princesse porte généralement sur le côté gauche de la tête, légèrement inclinée, est relativement simple et sans trop de détail car Anna l’avait faite alors qu’elle manquait encore d’expérience mais les plus observateur verrons tout de même quelques motifs assez durs à décrypter. Le pendentif est tout autre, c’est une pièce de maître réalisé avec finesse et précision, la gemme de saphir marin est sertie dans une pièce d’or qui dessine deux ailes. Si les bijoux varient, la coiffure reste identique. Chaque matin, grâce à une série d’actions minutieuses, Anna réussi a formé une coiffure parfaitement symétrique avec deux grande boucle à l’avant, une longue raie puis ce qu’on pourrait appeler un escargot : Une large spirale qui finie en une petite mèche en haut de la nuque. Ainsi, cela dégage son visage et son cou, ce qui fait ressortir son pendentif d’après elle.

Anna, malgré son âge et ses goûts éclatant, garde partout avec elle un compagnon plutôt étrange : T. T dont le nom devait être Teddy est un ours en peluche plutôt poussiéreux et un pelage sombre et abimé ponctué de petite pièce de tissu et de couture aux couleurs variés qui lui permette de rester en un seul morceau. Mais ce n’est pas cette allure atypique qui rend l’ourson si étrange mais sa faculté de parler et de se mouvoir. Certains disent et simplement ventriloque mais cela n’explique pas tout, surtout que même si les deux sont inséparable malgré des différents nombreux et des querelles répétées, T est bel et bien indépendant.

Comme on peut s’en douter Anna est plutôt dépensière, elle n’hésite pas à dépenser des sommes folles pour acheter de l’or qui lui servira à créer de bijoux ou des armes. Et comme elle n’est pas très ordonnée, il n’est pas rare que cet or finisse simplement perdu. Mais ce qui caractérise avant tout la jeune princesse c’est la détermination, car même si elle oubli la plupart des choses, c’est souvent pour ne pas oublier ses objectifs ou tout simplement pour répondre à l’appel de l’aventure ! T au contraire est bien loin de tout ça, car comme il aime à le rappeler une peluche n’a pas de cœur, même s’il est peu probable qu’elles soient toutes aussi terre-à-terre et directes que lui. C’est bien souvent lui qui modère la jeune fille et parfois même lui donne des ordres, ce qui, comme on pourrait s’en douter, passe rarement. On ne dirige pas les grands aventuriers comme ça !

Anna est née à Alaburna, au cours d’une douce nuit estivale très fréquente dans le royaume des sables. Si le désert est très inhospitalité, il fait bon vivre dans les villes, surtout lorsqu’on a de l’argent. La famille Goldenheart est une riche famille de joaillier qui fournissait des bijoux à toutes les fortunes de pays et du monde. Jusqu’à ses dix ans, la vie pour la jeune fille ne fut qu’une succession de bonheur facile et insouciant, elle étudia beaucoup, apprit le métier de ses parents et connu vite tout le beau monde du royaume. Cependant, les parents de la fillette avait décidé il y a bien longtemps de travailler pour quiconque les payait et un jour, le seigneur des pirates, Gold Roger leur passa commande : il ramenait du nouveau un peu de cristal marin, une pierre très rare réputé pour être la plus belle de toute, et il voulait en faire un pendentif. La famille toute entière y travailla un an entier, dans le plus grand secret. Mais avant d’avoir put le livrer, la Marine les arrêta. On les accusait de complicité et d’assistance à un pirate recherché, le père avoua mais demanda à ce qu’on libère sa femme et sa fille ; il y eu de nombreuses délibérations et au terme du procès on décida de ne libérer que la fille et d’exécuter les parents. Pour la jeune Anna, qui se retrouvait sans rien, il ne restait que la fuite. Elle quitta à jamais Alabasta avec comme seul souvenir un joli pendentif d’une valeur inestimable.

Le voyage en solitaire fut long et difficile. Anna devait éviter tous les bateaux, de la Marine ou de Pirates, afin de ne pas se faire capturer et de trouver une petite île où vivre heureuse, mais sur Grandline les petites îles tranquilles ne cours pas les rues. La fillette ne voyageait que de nuit, se cachant le jour dans de petites criques. Malgré toutes ses précautions, une nuit, épuisée, elle laissa son bateau dériver sur les flots. Le soleil se levait lentement au loin, rougissant mer et le ciel. L’embarcation de la jeune fille percuta la coque d’un petit navire en bois ; Le choc réveilla la jeune Anna et, en ouvrant les yeux, elle découvrit devant le soleil ardent, la silhouette élancé d’une autre jeune fille, légèrement plus grand, un peu plus mince, avec de longs cheveux qui ondulait au gré du vent et un ours en peluche à la main. Elles restèrent ainsi un moment puis la grande se présenta, elle se nommait Mina et ne rêvait que d’une chose : devenir une princesse. Bien entendu, le plus simple, est de trouver un beau prince et de l’épouser, mais il n’y avait pas de prince à épouser dans Grandline. Cependant, il y a toujours une autre solution : être fille de roi, mais là encore c’était raté, ou encore aller à Castel Island. Dès lors, Les yeux de Mina se mirent à briller. Castel Island, l’île au trésor gardé par cinq princesses, là bas on pouvait, avec un peu de bravoure, rentrer dans l’aristocratie. Devenir une princesse ? Ça n’avait pas l’air trop mal et puis après tout, c’était un moyen comme un autre de se trouver une île et de se faire des amis.

Après un mois à Castel Island, Anna s’était bien intégrée et avait même réussi à obtenir un place de princesse, la cinquième et donc dernière, mais elle s’en contentait. Mina était devenu la quatrième princesse, elle se plaisait bien sur cette île mais un jour, elle partie. Sa peluche, T, qui était subitement devenue vivante. Anna et T restèrent un temps sur l’île en attendant le retour de Mina, mais comme elle ne revenait pas, ils décidèrent de partir sur les mers à sa recherche.

Ce fut une belle journée ensoleillée, le jour où Mlle Léona décida de quitter Castel Island pour rejoindre un équipage de pirate. Mlle Léona, la troisième princesse était toujours chaleureuse et bienveillante, même lors de ces combats, elle affrontait ces adversaires avec grâce, courage et fair-play. On aurait pu se douter qu’elle s’en irait un jour, car les vaillants combattants ont souvent besoin d’aventure, mais aucun de nous ne voulait y penser. Savoir Mlle loin de nous, nous brise le cœur, Mlle Clarence s’est même enfermée dans ses appartements et a demandé à rester seule. Mais comme le veux la tradition, toute princesse doit être remplacée, car il en faut cinq pour garantir la protection du trésor. Mlle Agathe et moi-même avons donc réuni les trois prétendantes, trois jeunes filles remarquables : Anna, Mina, et Azelle. La première était une fillette élancée aux cheveux dorés, la seconde une petite aux cheveux roses et la troisième une grande fille assez rond avec de courts cheveux bruns. Les trois étaient arrivées un peu près à la même période : il y a près d’un mois sur deux bateaux différents, Anna et Mina étant venu ensemble. Elles durent chacun leur tour décliner leur identité afin que nous puissions remplir les registres et une séries de documents administratif, puis il fut temps de passer le test. Il nous fallait donc constitué le jury comprenant les princesses et les deux majordomes en chef, Doroma et moi-même. Cependant, Mlle Clarence demeurant introuvable, nous conclûmes à une fugue, ce qui libéra une place de princesse supplémentaire et nous attrista profondément, nous qui étions autrefois si soudés. Ce fut donc un conseil incomplet qui prit place en face des participantes, Mlle Agathe leur expliqua les règles : chacune serait jugée lors d’un combat contre la princesse de son choix puis assignée ou non à une place à la suite d’un vote. Suite à cela, la petite Mina, sans doute la plus farouche, s’avança et défia Mlle Agathe. Le combat fut court, et son issu évidente, la petite fille ne put rien face à la première princesse. Le second combat opposa Mlle Sophie à Azelle, un combat plus équilibré et de toute évidence plus raisonnable, Mlle Sophie était alors la cinquième princesse, la moins expérimentée et donc la plus faible. Il dura, et Mlle manqua de perdre à plusieurs reprises, Azelle alternait des attaques aux glaives et des attaques à l’arbalète, ce fut une tactique efficace mais malheureusement impuissante lorsque, après près de deux heures d’affrontement, Mlle usa de son fruit du démon. Enfin, Anna défia Mlle Tirine, la seconde princesse, la seule qui ne s’était pas encore battue. Elle fit preuve de beaucoup de volonté, mais de tout évidence, ne faisait pas le poids, finit par perdre. Cependant, au cours du combat, une des pièces de la fillette vint a percuté la lame de Mlle d’une telle façon que celle-ci se brisa. Mlle Tirine, partit donc afin de remplacer son précieux katana. On débattit très peu, car suite à ces trois départs successifs, il nous fallait trouver au plus vite trois princesses déterminées, et elles se présentaient à nous. Il fut plus dur en revanche de reformé la hiérarchie. Mlle Agathe garda sa place de première princesse et Mlle Sophie fut promu en raison de son expérience au rang de seconde princesse. Mlle Azelle qui nous montra un combat mémorable devint troisième princesse quand au deux autres, Mina devint quatrième et Anna cinquième princesse. La nouvelle équipe fut formée et, nous espérions qu’elle dure.