Chapeau de Paille RPG
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 Fiche d'Aki Togenara

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Sengoku le Bouddha
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Sengoku le Bouddha


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MessageSujet: Fiche d'Aki Togenara   Fiche d'Aki Togenara Icon_minitimeDim 22 Fév 2009, 01:51

Nom et Prénom : Aki Togenara

Âge : 21 ans

Rang/Grade : Pirate de Grandline

Métier(s) : Manquerait plus que ça... Lui, son truc, c’est le plomb, si vous voyez ce que je veux dire…

Arme(s) : Une longue épée finement ciselée, accrochée dans le dos, grâce à un astucieux système de corde qu’il noue autour de son torse. Il parvient à la dégainer d’un seul mouvement de sa main droite et la manie la plupart du temps à une main, même s’il peut s’aider de sa main gauche dans certaines circonstances particulières.
S’il préfère s’en servir ainsi, c’est principalement pour laisser à son autre main la jouissance du fusil à canon scié et à crosse raccourcie, passé à sa ceinture du côté gauche. L’avantage d’être ambidextre probablement.

Équipage : Aucun, à ce jour, mais l’avenir réserve bien des surprises. Ouvert à toutes propositions, mêmes indécentes.

Fruit du démon : Un truc de greluches, ça. Aki sait nager, lui, au moins !

Description :

Fiche d'Aki Togenara Aki10


Le gamin -car même sil est adulte, il continue à ressembler et à se comporter comme une espèce de sale môme des rues- passe rarement inaperçu. Ses armes bien visibles font s’écarter les mères de famille anxieuses pour leur progéniture, et son regard narquois attire les ivrognes désireux de se lancer dans une bagarre de rue ou les pirates de troisième zone en mal de sensations fortes. Le sourire satisfait qu’il affiche après les avoir étalés un à un face contre terre ne transparaît qu’à peine, à cause du col de sa tunique, qui cache sa bouche. Seuls ses yeux moqueurs trahissent son amusement sadique de mioche qui expérimente son pouvoir sur des cobayes inoffensifs. La nature est parfois cruelle, surtout la nature humaine.
A vrai dire, il n’est pas logique que ces idiots se fassent encore avoir, sa stature de colosse, du haut de ses deux mètres, et ses cent quinze kilos d’une musculature taillée à la serpe, devraient les dissuader. A croire que l’homme laissera toujours parler ses tripes, au lieu d’écouter ce que lui dicte sa raison.
Des cheveux blonds comme les blés qui suivent les mouvements du vent, un corps sculpté, une ample veste ocre parfaitement découpée, un sourire charmeur au milieu d’une gueule d’ange. L’envers du décor. Celui qu’il réserve au sexe opposé. Et aux dernières nouvelles, ça fait son petit effet.




Histoire :

Glauque. C’était l’adjectif qui lui était venu à l’esprit immédiatement en entrant dans ce troquet paumé dans la ruelle la plus sombre de toute la ville. Il pensait y croiser les pires raclures de l’univers, les perdus, les malheureux, ceux qui avaient touché le fond et qui ne s’en relèveraient jamais. Et visiblement, il ne s’était guère trompé. Il embrassa la salle du regard, souriant déjà intérieurement, la soirée promettait d’être belle. Ici, pas de risque de croiser un Marine, il serait parfaitement à l’aise, et il avait bien envie de s’enfiler quelques litres de Rhum. La boiserie vétuste qui constituait l’essentiel du mobilier du bar semblait sur le point de s’effondrer, et il hésita une petite minute avant d’accéder à la requête de la serveuse. Cette pimbêche était venue le placer, il aurait préféré choisir seul, mais ce n’était pas le moment de faire du grabuge, pas encore du moins. Il passa sa main dans ses cheveux, la dévisageant, elle n’était pas digne du moindre intérêt, la moitié de la clientèle régulière avait déjà du lui passer dessus, vu le nombre de rides et le visage affligé qu’elle arborait. Il décida qu’il valait mieux éviter de croiser son regard à l’avenir, il avait une certaine aversion pour les femmes moches, proportionnelle à son attraction pour les poupées aux formes généreuses.

Arrivé à la table ronde, enfin au guéridon plutôt, il amena sa main droite au niveau de son cœur, et d’un geste sec, il défit le nœud qui maintenait attaché sa fidèle lame. Sans lâcher la corde, il posa l’épée contre le mur en chaux qui jouxtait sa place. Non sans jeter un regard circulaire aux clients alentour. Le genre de regard qui disait que celui qui essaierait de s’emparer de son bien risquait d’avoir quelques ennuis. La chaise se mit à grincer lorsqu’il posa son quintal et quelques. Et alors seulement, sans se donner la peine de lever les yeux vers elle, il annonça à la serveuse qu’il prendrait une bouteille de rhum, et un bol de riz, avec quelques sushis. Celle-ci lui donna un prix, et il hocha la tête, pour signifier qu’il avait compris. Mais elle se mit à insister, il fallait payer d’avance, trop souvent des clients sans le sou avaient tenté de profiter de l’établissement. Aki répondit que de la même façon, il n’avait aucune intention de se faire escroquer par des tenanciers peu scrupuleux, et qu’il ne lâcherait pas la moindre piécette avant d’avoir vu la couleur de sa commande. L’autre soupira, et se rendit auprès du patron.

La petite altercation avait suffi à éveiller l’attention de l’assemblée. Et Aki était au comble, au milieu de cette faune aussi bigarrée qu’infréquentable. Les filles de petite vertu aguichaient tout ce qui passait à leur portée, elles auraient tenté de soutirer de l’argent à un chien avec un chapeau. Les ivrognes cherchaient un pigeon pour leur payer la tournée qu’ils ne pouvaient s’offrir, et toutes ces malheureuses âmes rejouaient le même spectacle chaque soir, pour le même résultat. Leur donner un peu de nouveauté rajouterait un peu de piment dans leur vie, une anecdote pour au moins deux semaines, des sujets de débats de comptoir enflammés. En somme, Aki leur rendrait service, à tous ces pauvres ères.

De là à penser que le jeune Togenara ait fait de la vocation sociale l’œuvre de sa vie, il y a un pas qu’il serait bien maladroit de franchir. Très tôt, à l’âge de six ans, le petiot né sur une petite île de Grandline se découvrit une passion pour la mer et les jeux innocents. Il avait appris à nager l’année précédente, mais son grand cousin ne le savait pas. Il avait interdiction formelle de se baigner, une vague histoire de fruit du diable qu’Aki n’avait pas entièrement comprise. Il avait juste saisi que son cousin serait en grand danger si jamais il venait à désobéir. La curiosité était comme une seconde nature chez l’enfant, et ce fut donc sans méchanceté qu’il fit semblant de se noyer, alors qu’il n’était sous la garde que de son cousin. Celui-ci, malgré l’interdit, ne pouvait rester les bras croisés, il hurla à l’aide, en vain. Aki agita les bras un peu plus fort et après avoir pris une inspiration, il plongea sous l’eau. N’écoutant que son courage, et pas vraiment son cerveau, le cousin se précipita à sa suite, et se noya comme l’abruti congénital qu’il était. Aki avait bien ri, mais il avait du faire de gros efforts pour pleurer en arrivant vers moman, pour lui dire que le cousin avait pas voulu l’écouter quand il lui avait dit de pas aller à l’eau. Ce fut l’une des premières révélations de sa courte vie.

Les autres s’enchaînèrent naturellement. Les filles. La liberté totale et absolue. L’argent. L’honneur. Le rhum. La victoire. Pas vraiment des valeurs ou des vertus au sens où on l’entend habituellement, plutôt des moteurs pour le mioche. Ce qui devait le faire avancer à chaque étape de sa vie jusqu’à devenir un pirate. En regardant à posteriori, il semblerait que chacun des choix qu’il a effectués n’a eu pour seul but que de le mener vers cette vie de violence et de débauche qu’il affectionne tant. Pour échapper à l’île devenue rapidement trop petite pour lui, il ne pouvait qu’intégrer la Marine ou devenir pirate. Son choix fut vite fait. Il attendit longtemps le fameux bateau, l’équipage de ses rêves, rempli de baroudeurs auprès desquels il se sentirait à sa place. Mais il ne croisa que des loosers miteux qu’il mettait au tapis au premier round, et sans forcer. Il se prit même à craindre que ce bateau n’arriverait jamais, qu’il resterait coincé là pour toujours. Et, ne pouvant s’y résoudre, il décida d’acheter -enfin d’emprunter- son propre bateau. Une coquille de noix et un log-post éternel, volé lui aussi sans savoir où il le conduirait, ses deux armes préférées, toutes deux détroussées sur le cadavre d’un pirate qui n’avait pas survécu à Grandline et qui s’était échoué sur le rivage de son île. Voilà ce qu’il avait quand il avait quitté sa terre natale. Il ne manquerait pas trop à ses parents, ceux-ci s’étant rendus bien vite compte qu’il n’y aurait jamais rien à tirer de ce gredin. Heureusement que son jeune frère était beaucoup plus docile, lui travaillerait et reprendrait l’affaire de papa.

Six mois maintenant qu’il s’était enfui. Il avait réussi à faire quelques trajets en se faisant engager comme escorte sur un bateau de commerce. Ce n’était pas la grande liberté, mais sans log-post, il devait pour l’instant s’en contenter. Il continuait à scruter l’horizon, attendant un bateau qui pointerait peut-être le bout de son nez un de ces jours, ou peut-être pas. Dans ce cas là, il devrait trouver un plan B. Ceci étant, d’ici là, il pouvait s’amuser. Jusqu’à maintenant, il avait toujours réussi à rester discret, les marchands n’avaient pas le moindre soupçon, et il n’en auraient pas avant qu’il n’ait chapardé tous les objets de valeur du navire en une demi-heure, le jour du grand départ. Quant à la Marine, elle ne connaissait pas même son existence, et même si une prime aurait probablement flatté son ego, d’un autre côté, il devait avouer que cela présentait certains avantages.

Notamment celui de pouvoir continuer à s’adonner à l’un de ses passe-temps favori, faire le mariole dans les bars. Il venait enfin de repérer celui qu’il cherchait depuis son arrivée dans le troquet, toujours aussi glauque malgré le demi-litre de rhum qu’il s’était déjà enfilé. Finalement, ils l’avaient servi, même s’il n’avait pas fait l’avance, comme s’ils se doutaient qu’on ne plaisantait pas avec lui. Et la réaction de son poulain avait été magistrale. Cet idiot fini avait du refuser lui aussi, quelques minutes plus tôt. Il n’était pas un habitué, juste un pirate minable qui mouillait ici, et à qui on avait refusé la faveur que venait de se voir octroyer Aki par la seule force de son charisme. Il avait du régler d’avance, sans quoi on ne l’aurait pas servi. Notre pirate nullard était donc au comble de l’exaspération, plus furieux encore de voir qu’on dise oui à Aki que de sa propre fin de non-recevoir. Il trépignait d’impatience sur sa chaise, prêt à bondir, haranguant ses deux acolytes. Quelle honte de voir des ratés pareils sur Grandline. Leur voyage se terminerait aujourd’hui. Le bouffon se leva d’un coup, et vint se planter, l’air goguenard, devant Aki. Il pointa son doigt d’un air menaçant sur le blondinet qui gardait son regard narquois braqué sur lui, et qui continuait à siroter son rhum, l’air serein.

Il n’en fallait pas plus pour le faire définitivement sortir de ses gonds. Le gaillard commença à tirer son épée de son fourreau. Il n’eut pas le temps de terminer son geste, la détonation du fusil à canon scié avait eu raison de lui. Un coup tiré sous la table, sans même se donner la peine de tirer l’arme de la ceinture. Le Togenara se leva tranquillement, observant les deux crétins qui venaient venger la mort d’un des leurs, un couteau entre les dents. La lame d’Aki vola, tandis que l’impact contre la seconde balle résonnait dans le troquet. Trois minables à terre. Et un cinglé un rien psychopathe sur les bords en liberté. Tableau réjouissant.

"Tavernier, le type qu’est étalé là. Il a dit qu’il m’offrait mon repas, et que s’il restait quelque chose, c’était tournée générale. Je te laisse te servir."

Raccrochant son épée dans son dos d’un mouvement d’habitué, il saisit la bouteille de rhum pas encore tout à fait vide, et sortit. Il était temps d’aller se trouver un coin pour dormir. La belle étoile, ce soir. Par contre, il faudrait arpenter un peu la ville avant, histoire de voir s’il ne pouvait pas dégotter une minette pour clore la soirée en beauté.




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