Chapeau de Paille RPG
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 Fiche d'Aleah

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Sengoku le Bouddha
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Sengoku le Bouddha


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MessageSujet: Fiche d'Aleah   Fiche d'Aleah Icon_minitimeMer 10 Juin 2009, 19:31

Nom et Prénom : Aleah. Le nom de la demoiselle lui est inconnu.
Âge : 21
Rang/Grade : Marine si possible sinon pirate
Métier(s) : Médecin
Arme(s), technique de combat : Aleah a un style de combat très hétéroclite. N'ayant pas ingéré de fruit du Démon, la marine utilise des armes diverses pour se battre lorsqu'elle ne se trouve pas à l'arrière (un bâton solide sur lequel elle a greffé des plaques de fer, un arc léger et un carquois pour la longue distance et autres bricoles.). Elle trimballe aussi sur elle une quantité impressionante de petites fioles, antidotes, poisons et autres liqueurs.
Aleah utilise principalement son bâton, arme qui peut paraître faible par rapport aux sabres/épées classiques à en mourir. Bien maniée, l'arme qu'elle utilise a cependant une dangerosité réelle. Aleah a greffé des petites plaques de métal dessus qui comportent des encoches où elle peut y placer des lames ou des aiguilles au bouts empoisonnés.
Ses talents de combattante ne sont cependant pas folichons, et même si elle a perfectionné l'art de manier le bâton Aleah reste une combattante modeste. Elle utilise le plus souvent des plans farfelus pour se sortir des situations épineuses.

Équipage : Euh...

Description : De longs cheveux blonds coiffés en une tresse qui lui descend jusqu'au milieu du dos, une peau mate grâce au soleil qu'elle aime à côtoyer, des yeux noisette, Aleah est une fille au visage simple qui ne veut pas se vanter d'une beauté qu'elle n'a pas. Elle a un visage simple et s'en préoccupe bien peu, car comme elle le dit un pirate n'a que faire de tels avantages. Elle est née et a vécu sur Skypiea et possède une paire d'ailes blanches à la Conis "fixée" sur le dos. D'un allure fière et élancée c'est une jeune femme qui a un sens de l'honneur très développé en sa qualité de marine, elle ira toujours aider celui qui en ressent le besoin et se préoccupe beaucoup des autres. N'allez pas croire pour autant que c'est une "faible femme" bonne à rester en arrière pendant les combats, bien au contraire, Aleah apprécie selon ses dires "donner de grands coups de bâton dans la trogne de pirates enragés" et ne rechigne pas face à une blessure ou un petit bobo. Depuis toute petit Aleah a eu le "goût des rimes" et s'est intéressée à la musique et à l'écriture. Elle compose souvent des écrits ou des poèmes et déplore le manque de "délicatesse" des ses nakamas. Détail peu important s'il en est, elle se vêtit souvent de bleu et sait jouer de la flûte et de la harpe, comment ça, "on s'en fout" ?
Elle a autrefois receuilli une jeune fille violée, abandonné par sa famille. Aleah l'a nommée Chinonamida et les deux jeunes filles ont fait route ensemble un bout de temps.

Histoire :

Fragments de vie
Par Aleah, son cerveau gauche, son cerveau droit[/center]

Un carnet, des traces de larmes. Sur ce livre, des pages d'écrits. Ils relatent visisblement certains évènements de la vie d'Aleah, écrits par elle-même.[/font]

Mère

En cette nuit d'hiver, assise au coin du feu,
Je contemple les flammes, en songeant à vos yeux.
Combien de mois, d'années se sont donc écoulées
Depuis l'ultime regard ? Depuis votre départ ?
J'ai aujourd'hui grandi, mère, et j'ai aussi muri.
J'ai pu tantôt entendre, et par là même comprendre
Ce qui vous a poussé, si tôt, à m'abandonner.
Je ressent aujourd'hui encore, l'amertume, ce poids mort,
Que chez moi a semé, ce geste insensé.
Ce mal perdure dans mon cœur, vestiges de rancœur.
Votre acte était cruel, votre esprit tourmenté.
Mais je vous pardonne, mère, vous pardonne ce péché.
Vous aviez votre vie, ne m'aviez désirée.
Vous vous êtes donc enfuie, vous m'avez rejetée.
Mais plus tard, ce geste, vous l'avez regretté.
Je le sais, tous l'affirment, vous étiez éplorée.
J'ai ainsi ouïe dire que vous m'aviez longtemps
Cherchée, mandée, et dans les rues hélée.
Questionnant les passants, demandant votre enfant.
Las, cela était trop tard, car déjà un vieillard
M'avait prise en pitié, et chez lui emportée.
Ce que j'ai vécu, mère, je vais vous le conter...

C'est la fin de l'hiver, les prémices printemps.
Et moi toute jeune fille je viens d'avoir trois ans.
De ma petite taille, j'observe innocemment
S'éloigner de moi celle que j'appelle maman.
Elle m'a dit d'attendre là, et de ne pas bouger.
Et je lui obéis, debout sur le pavé.

Des gens défilent autour de moi, la rue résonne de pas.
Certains semblent pressés : ils marchent, la tête dressée,
Sans porter un regard, à moi sur le trottoir.
Ils semblent tous fixer, de leurs yeux aveuglés,
Quelque objectif lointain, et tracent leur chemin.
D'autre prennent leur temps, avancent à petits pas,
Observent par ci, regardent par là.
Parfois s'arrêtent, pensifs, et prennent l'air évasif.

J'en ai vu m'observer, et leurs sourcils froncer.
La mine préoccupée, perdus dans leurs pensées.
Je leur montre la langue, et leur fais des grimaces.
Ils sourient, me répondent, petit plaisir fugace.
Puis reprennent leur marche, me laissant à ma place.
L'un deux me questionne même, sur comment je m'appelle.
Aleah ! Lui dis-je. Et puis le lui épèle.
Ce à quoi il s'exclame, que c'est là peu banal.

Au loin, ma mère n'est plus qu'un point indistinct,
Perdu parmi la foule, je la voie plus très bien.
Je me questionne : me fait-elle une surprise ?
J'ai hâte de la voir ! Peut-être cette écharpe grise
Que j'ai vu, désirée, et voulu essayer !
J'attends donc, impatiente, qu'elle vienne me l'apporter.

C'est long ! Pourquoi met-elle tant de temps ?
La nuit commence à poindre, la foule se raréfie.
J'ai froid. J'ai faim. Et maman loin d'ici...
Mais j'ai confiance en elle, et toujours je l'attends.
Dans cette petite ruelle, ouverte aux quatre vents.
J'en viens à m'inquiéter, lui est-il est arrivé
Quelque chose de mauvais ? Peut-être est-elle rentrée
Toute seule à la maison, en m'ayant oubliée ?
Maman. Mon frère. Papa. Ils sont sans doute en train
De manger maintenant, de mâcher pleins d'entrain
Un bout de viande grillée, oui sans doute le faisan
Qu'on a hier chassé, ensembles près de l'étang.
Et moi, et moi, m'avez-vous oubliée ?
Je veux aussi gouter ! Je l'ai bien mérité !
Soudain prise d'un doute, je demande alentour
Si on a vu maman, elle et ses beaux atours.
Mais tout le monde m'évite, où feint d'être occupé.
Des hommes parlent à voix basse, me jetant des coups d'œil.
Si je pouvais entendre ! Mais c'est comme un écueil.
Car dès que je m'approche, ils cessent ou s'éloignent,
Se cachent sous un porche, ou parlent de choses banales.

J'ai soif, mon ventre grogne. Mon corps hurle sa rogne.
La rue presque déserte, je persiste à pleurer.
Maman ! Dis moi maman ! Où es tu donc passée ?
Mais c'est partout pareil, la même scène se produit
Dès que je cherche de l'aide : on s'éloigne et me fuit.

Le sommeil m'appelle, me fait cligner des yeux.
A mon aplomb, les étoiles brillent de mille feux.
Épuisée, je me suis assise contre une façade, et blottie comme je le peux.
Je ne dois pas dormir ! Il faut que maman me trouve quand elle passera.
Je l'appellerai, irai me blottir dans ses bras.
Mais insidieusement, je sombre dans le néant.

Une main me secoue. J'ouvre les yeux. Maman ?
Non. c'est quelqu'un que je ne connais pas.
Laisses moi dormir ! Gémis-je tout bas.
Je ferme les paupières et retrouve mes rêves.
La main insiste. Moi je l'enlève.
Elle revient à la charge, cette fois plus doucement.
Éveillée maintenant, j'ouvre mes yeux d'enfant.

Sa barbe est longue, couleur d'argent.
Des rides, profondes, tracent leurs sillons sur le pourtour de ses yeux
Bleu. Ses yeux bleus qui me fixent, intensément.
Un scintillement, semblable au firmament.
Emplit d'une sorte d'attirance, de bienveillance,
Un je ne sais quoi de rassurant, réconfortant.
Mais je les abandonne et me concentre maintenant
Sur cette bouche qui me parle, et sur le son qu'elle produit.
Ce son est doux, un peu rugueux. Je l'écoute de mon mieux.
"Petite! Eh, petite, tu m'entends ?
Que fais-tu là ? N'as tu point de parents ?"
Un peu vaseuse, je lui raconte d'une tire,
L'histoire de ma maman qui m'a dis revenir.
Me voyant greloter, l'homme m'invite alors
A la conter chez lui, plutôt qu'au froid dehors.


J'accepte.

~~~

Je cours à perdre haleine, hurle la peur qui m'entraine.
Un homme me course. Pour soulager ma bourse ?
Non !
Mais qu'ai je fais pour en arriver là ? Je ne sais plus, je ne sais pas !
Les souvenirs défilent, ténu j'en prend le fil.

Âgée de douze années, telle une pousse germée,
J'ai vu mes charmes grandir, mes formes s'épanouir.
Et lui m'a remarqué, s'est mis à me lorgner,
Puis il s'est approché, s'est mis à me chasser,
Et voilà qu'il veut prendre, lassé de trop attendre,
Ma vertu, son plaisir, ma pureté et en jouir.

Je heurte une racine, et chois dans une ravine,
Me relève, faire vite ! Mais bientôt je panique.
Car l'homme me rattrape. Il est là ! Il m'attrape.
Me prend par les cheveux, et m'attire à ses yeux.
Passe sa langue sur ses lèvres, et mes vêtements m'enlève.
Je crie ! Mais personne ne m'entend. Je sue et ai le cœur battant.
Je le le mord, je le griffe ! Lui me sonne d'une gifle.

Alors que l'homme m'enlace, je vois ma vie défiler.
Des images fugaces, des scènes esseulées.
Moi qui me prélasse, sous l'ombre d'un pommier.
Haldir qui me recueille, petite fille abandonnée.
Haldir qui menace, mon repas supprimer
Si jamais trainasse, ces herbes à ramasser.
Les leçons d'alchimie, les vieux grimoires enfouis.

Les mains de l'inconnu au présent me ramènent,
Elles font les ingénues et sur moi se promènent.
Ô Kami je t'en prie, accorde moi ton aide !
Insuffle moi ton esprit, dans mes bras un remède !

Le démon lui insiste, mais ma ceinture résiste.
Et soudain j'aperçois, venant de son flanc droit
Un reflet argenté, un fourreau rapiécé.
Une dague ! C'est ma chance !
Sans réfléchir je la prend et m'élance.
Je déchire la chair, l'assaille de mon fer.
Le sang gicle, m'éclabousse. L'homme lui crache et tousse.
Les yeux révulsés, figé de surprise,
Il n'est plus à l'instant qu'un corps qui agonise.
Je sens la vie le fuir, et ses membres se raidir.
Un tout dernier assaut, l'ultime soubresaut,
Et il choit mollement, lâchant mes vêtements.

Cette scène horrible, en moi toujours ancrée,
Me fit être timide, non, bien pire, timorée,
Comme fleur qui s'étiole, mon âme fut marquée,
Par cette ébauche de viol, et à jamais lésée.
L'enfant maligne, espiègle, qui un jour j'ai été.
En ce jour maudit fut à jamais enterrée.

~~~

Au décès de mon père, accablée de souffrance,
Je partis de moi même pour une longue errance.
Au cours de ce périple, en sa troisième année,
Je fis une rencontre qui devait me marquer...

C'était un jour d'automne, en début de saison,
Et les feuilles écarlates se comptaient à foison.
Plongée dans les tréfonds d'une forêt sans nom,
Je cherchais l'ingrédient manquant à ma potion.
C'est au détour d'un mur de ronces enlacées
Que je trouvai le corps d'une fille blessée.
Dont les bras mis à nus laissaient goutter en larmes
Un sang d'un rouge vif, du même que son arme.
Son teint était livide, ses lèvres de bleu teintées,
Et son regard si vide, que j'en fut terrifiée.
Il ne planait de doute, elle était en danger,
Et sans soins immédiats, elle allait y rester.
Je posai des garrots contre l'hémorragie
En priant qu'elle tienne au moins jusqu'à l'abri.
Je la pris sur mon dos, ménageant ses blessures
Et chargée du fardeau rejoignis la masure.

Je n'étais pas douée des mains de Kami-Sama
Mais ce fut de mon mieux que je traitai son cas.
A renfort de potions, et autres infusions,
Je la menai sur la voie de la guérison.

Les journées ont passé, son corps cicatrisé,
Alors que son esprit s'est noyé dans la nuit.
Ses yeux sont grand ouverts, elle fixe le plafond.
Mais au cœur de leur vert git un abime sans fond.
Elle n'a plus de mémoire, elle ne sait plus parler,
Seul un abime noir fut par le choc laissé.
Peinée par son état j'ai pris la décision
De me faire sa mère jusqu'à sa rémission.
Mémoire de ce jour qui nos destins croisa
Je la dotai du nom de Chinonamida.

[Nota : Chi no namida (血の涙) signifie « larmes de sang » en japonais]
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